CEDEAO : y a-t-il eu des progrès durant le mandat du président du Nigéria, Bola Tinubu ?

CEDEAO Bola Tinubu AES

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Lors de l’ouverture de la 66e session ordinaire de la CEDEAO, dimanche 15 décembre 2024 à Abuja, le président du Nigéria, Bola Ahmed Tinubu, a présenté un bilan positif de son premier mandat à la tête de l’organisation, tout en appelant les États membres à renouveler leur engagement envers les idéaux fondateurs de la Communauté à l’approche de son 50e anniversaire en 2025.

Le président Tinubu a souligné les avancées majeures en matière d’intégration régionale, de croissance économique, de résolution des conflits et de lutte contre le terrorisme.

Il a notamment mentionné le rôle du Système de libéralisation des échanges de la CEDEAO (SLEC) et du Tarif extérieur commun (TEC), qui ont renforcé la coopération commerciale et économique entre les États membres.

En matière d’infrastructures régionales, il a mis en avant des projets tels que le gazoduc de l’Afrique de l’Ouest, le système d’échanges d’énergie de l’Afrique de l’Ouest, ainsi que la modernisation des postes frontières avec des équipements et technologies de pointe.

Ces initiatives ont, selon lui, considérablement amélioré la connectivité et favorisé une intégration régionale plus profonde.

Sur le plan sécuritaire, le président Tinubu a rappelé les efforts de la CEDEAO dans les missions de maintien de la paix, notamment en Gambie et en Guinée-Bissau, ainsi que les opérations passées au Libéria et en Sierra Leone.

Il a également souligné l’efficacité du Plan d’action régional de lutte contre le terrorisme, un cadre global visant à combattre l’extrémisme violent et à renforcer la sécurité dans la région.

Appelant les dirigeants présents à se réengager, il a déclaré : « En tant que communauté régionale, nous devons maintenir notre responsabilité fondamentale : protéger nos citoyens et créer un environnement propice où ils peuvent prospérer. »

Il a également insisté sur l’importance de garantir la sécurité et d’améliorer le niveau de vie des populations, non pas comme des aspirations, mais comme des obligations fondamentales.