CEDEAO : plusieurs mois après le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso, l’organisation envoie un message fort à…

AES : la nouvelle instance ouest africaine sur le point de franchir une nouvelle étape

Crédit photo : DR

Plusieurs mois après le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les responsables de l’organisation sous régionale prônent toujours l’union au sein de l’institution ouest africaine.

En effet, la CEDEAO a célébré le mardi 28 mai 2024 les 49 ans de sa création.

C’est donc à l’occasion de cet anniversaire que le président de la commission de l’organisation sous régionale, Dr Omar Alieu Touray, a appelé les États membres à l’union.

Pour Dr Omar Alieu Touray, l’unité au sein de cette instance ouest africaine est le seul moyen efficace de lutter contre le terrorisme qui sévit dans plusieurs pays membres.

« Nous restons convaincus que c’est dans l’unité que nous parviendrons à préserver la paix et à renforcer nos actions pour la sécurité de nos États membres et de nos peuples.

Par l’unité, nous préserverons la stabilité régionale et le développement politique et socio-économique harmonieux de notre communauté », a écrit Dr Omar Alieu Touray, dans son message à l’occasion du 49 anniversaire de la CEDEAO.

Il faut dire que ce 49e anniversaire de l’institution intervient à un moment critique pour l’organisation qui, doit faire face au retrait simultané de trois États membres.

« Il est de notre devoir de rester unis si nous aspirons à la victoire dans la lutte contre l’insécurité. Mais c’est notre unité même qui est aujourd’hui menacée. Nous devons tout mettre en œuvre pour préserver notre unité », a martelé Dr Omar Alieu Touray.

Se rappelant les propos du Général Yakubu Gowon, l’un des pères fondateurs de la CEDEAO, Dr Touray a souligné que  : « Ni la génération de nos pères ni les générations passées, présentes ou futures ne sauront comprendre ou pardonner l’éclatement de la communauté ».

Pour rappel, il y a quelques mois, les pays du Sahel dirigés chacun par une junte militaire, notamment le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont décidé de se retirer de la CEDEAO de manière définitive.

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