La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a récemment réaffirmé son engagement inébranlable envers la mise en place de la monnaie commune Eco d’ici 2027. Cette initiative ambitieuse a été saluée par le président de la Commission de la Cédéao, Omar Alieu Touray, qui voit en elle un catalyseur essentiel du développement durable dans la sous-région ouest-africaine.
L’intégration monétaire : une clé pour le développement durable
Pour Omar Alieu Touray, l’intégration monétaire revêt une importance capitale pour la Cédéao. Elle est considérée comme un élément clé permettant de stimuler le développement économique et social de la région. L’adoption de la monnaie commune Eco vise à créer une zone monétaire stable, favorisant les échanges commerciaux, les investissements et la croissance économique.
Engagement de respect des délais
Le président Touray a également souligné l’engagement de la Commission de la Cédéao à respecter les délais fixés pour la mise en œuvre de la monnaie commune.
Selon lui, la feuille de route élaborée en juin 2021 représente un guide précis des étapes à franchir pour parvenir à cet objectif majeur.
Toutes les parties prenantes, y compris les États membres, doivent travailler de concert pour s’assurer que les critères de convergence requis seront atteints d’ici fin 2026.
La Commission de la Cédéao se veut déterminée à jouer un rôle central dans la coordination de ces efforts, garantissant ainsi que chaque étape soit franchie avec succès.
Calendrier pour le lancement de l’Eco
En juin 2021, les dirigeants des 15 pays membres de la Cédéao ont adopté un calendrier ambitieux pour le lancement de la monnaie Eco d’ici 2027.
Ce calendrier exige que tous les États membres remplissent les critères de convergence économique et monétaire d’ici fin 2026.
Ces critères incluent la maîtrise de l’inflation, la solidité des finances publiques, la stabilité des taux de change et la réduction des déficits budgétaires.
Les pays membres sont appelés à renforcer leur coopération économique afin de s’assurer que ces critères essentiels soient respectés, jetant ainsi les bases d’une monnaie commune solide et crédible.