CEDEAO : ce pays rend difficile l’accès à l’emploi aux étrangers

Président gardien de sécurité

Crédit photo: CEDEAO

Au Nigeria, le président Bola Tinubu a lancé ce mardi 27 février, la taxe sur l’emploi des expatriés (EEL).

A travers cette taxe, le gouvernement nigérian veut faciliter le maintien des compétences locales et la domestication des technologies. Le but est d’équilibrer les opportunités d’emploi entre les Nigérians et les expatriés.

Selon le président du Nigeria, « l’objectif est de combler les écarts de salaires entre les expatriés et la main-d’œuvre nigériane ».

La mesure vise en outre à augmenter « les possibilités d’emploi pour les Nigérians qualifiés dans les entreprises étrangères opérant dans le pays ».

« En tant que gouvernement, l’EEL devrait améliorer la génération de revenus, la naturalisation et l’indigénisation.

Mon gouvernement cherche à mieux équilibrer les possibilités d’emploi entre les Nigérians et les expatriés et à combler le fossé salarial entre les expatriés et la main-d’œuvre nigériane en rendant l’embauche de Nigérians plus attrayante.

Je déclare mon soutien au système de prélèvement pour l’emploi des expatriés et je continuerai à encourager les opérateurs, les praticiens des questions d’immigration et les quotas d’expatriés », a affirmé le président Tinubu.

Tout en voulant favoriser l’emploi, le président Tinubu craint que la taxe EEL décourage les investisseurs. Pour éviter cela, il a donné des consignes aux structures chargées de l’opérationnalisation de cette taxe.

« J’insiste auprès de toutes les agences impliquées dans la mise en œuvre de la la taxe EEL.

Ne l’utilisez pas comme un goulot d’étranglement ; ne l’utilisez pas comme un obstacle pour frustrer les investisseurs potentiels.

Cette initiative ne doit pas être utilisée comme un obstacle ni comme un bâton brandi pour décourager les investisseurs étrangers ».

 

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