Le Ghana, un pays membre de la CEDEAO a nommé un « envoyé spécial » auprès de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Il ne reste plus que quelques jours pour que la CEDEAO acte définitivement le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger. La donne pourrait changer si ces trois pays reviennent sur leur décision de quitter l’organisation.
Mais pour l’instant, la CEDEAO ne semble plus susciter l’interêt des 3 pays. Au contraire, ce sont les autres membres de la CEDEAO qui se rapprochent de l’AES.
La preuve. Il y a de cela quelques jours, le Togo a récemment déclaré qu’il n’excluait pas la possibilité de rejoindre l’AES.
Ce mardi 21 janvier 2025, le service d’information du gouvernement du Burkina Faso a annoncé que le Ghana a désigné un émissaire spécial auprès de l’AES.
Qui est l’envoyé spécial du Ghana auprès de l’AES ?
Le président ghanéen, John Dramani Mahama, récemment élu, a nommé Larry Gbevlo-Lartey à ce poste par décret présidentiel.
Larry Gbevlo-Lartey, militaire à la retraite et ancien coordonnateur de la sécurité nationale du Ghana, est un juriste privé de formation.
Avant cette nomination, il occupait le poste de représentant spécial du président de l’Union africaine chargé de la coopération antiterroriste.
Son expérience militaire l’a conduit à suivre des formations professionnelles en infanterie au Ghana ainsi que des stages en Inde, au Royaume-Uni, aux États-Unis et à Cuba.
Le rôle de cet envoyé spécial sera de renforcer les relations entre le Ghana et les pays de l’AES. Cette nomination est perçue comme une avancée significative pour la confédération, qui, malgré son jeune âge, attire de plus en plus d’attention.
Rappelons que le président de transition du Burkina Faso s’était rendu au Ghana au début du mois. Lors de cette visite, il a appelé à une union renforcée entre les peuples burkinabè et ghanéen.
Ibrahim Traoré a aussi insisté sur l’importance de la Confédération des États du Sahel comme outil de souveraineté pour l’avenir de l’Afrique.