CEDEAO-AES : « Il est toujours possible de ramener nos pays frères à la maison »

CEDEAO-AES : « Il est toujours possible de ramener nos pays frères à la maison »

Crédit Photo : miroirdafrique.info

Réunis au sein de l’AES, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont quitté définitivement la CEDEAO et rien ne présage d’un retour en arrière.

Pourtant certains dirigeants de la CEDEAO croient encore à la possibilité de voir ces pays revenir au sein de l’organisation régionale.

C’est le cas de la Côte d’Ivoire et du Ghana qui appellent le Mali, le Burkina Faso et le Niger à réintégrer la CEDEAO.

Trois mois après sa réélection à la tête du Ghana, John Dramani Mahama était en visite de travail à Abidjan.

Mercredi, il s’est entretenu avec son homologue Alassane Ouattara.

Au menu des discussions : le renforcement des relations bilatérales, la coopération économique et les défis sécuritaires dans la sous-région.

Mais surtout, les deux chefs d’État lancent un appel au Mali, au Burkina Faso et au Niger pour qu’ils réintègrent la Cédéao.

John Dramani Mahama, lui, estime que rien n’est perdu d’avance.

 Il veut croire à un retour possible des États dissidents. « Il est toujours possible de ramener nos pays frères à la maison. 

Il vaut mieux être un groupe de 15 qu’un groupe de trois. Ce sont des pays qui comptent pour la sous-région. »

Un message lancé alors que la CEDEAO a accordé un sursis de six mois à l’AES pour revenir sur sa décision.

Mais du côté de Bamako, Ouagadougou et Niamey, les autorités militaires campent sur leur position et qualifient leur retrait d’irréversible.