Terrorisme : cette grosse initiative de la CEDEAO pourrait rassurer les pays de l’AES à rejoindre à nouveau l’organisation

Terrorisme : cette grosse initiative de la CEDEAO pourrait rassurer les pays de l’AES à rejoindre à nouveau l’organisation

Crédit Photo : miroirdafrique.info

La CEDEAO est résolument décidée à finir avec le terrorisme en Afrique surtout dans les pays de l’AES à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

 En effet au  Koweït, le président de la Commission de l’organisation, Dr Omar Alieu Toura, a présenté les initiatives régionales de l’institution pour contrer le terrorisme.

Il a insisté sur la nécessité d’un accès équitable aux ressources internationales et d’une solidarité accrue entre les pays pour renforcer la sécurité frontalière.

De son côté, le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, l’ambassadeur Abdel-Fatau Musah a souligné l’importance du renforcement des partenariats régionaux et d’une meilleure coordination des efforts de sécurité.

La CEDEAO avait mis en œuvre plusieurs stratégies pour lutter contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest dont la création de cadres de coopération régionale qui facilite le partage de renseignements, la conduite d’opérations conjointes et le renforcement des capacités de défense contre les groupes armés afin de renforcer la collaboration en matière de sécurité frontalière.

Elle a aussi mis en œuvre des programmes de formation et de financement pour les forces de sécurité des États membres et plaide pour un soutien logistique et technique international accru.

La Conférence de haut niveau pour le renforcement de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme s’inscrit dans le cadre du processus de Douchanbé qui vise à fédérer les efforts de tout le monde pour une meilleure sécurité frontalière face aux menaces terroristes.

 Elle a réuni plus de 480 participants et a connu l’intervention d’éminentes personnalités, telles que le Secrétaire général adjoint des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme Vladimir Voronkov, le Prince héritier du Koweït, Sheikh Sabah Khaled Al Hamad Al Mubarak Al Sabah, et le président de la République du Tadjikistan, Emomali Rahmon.

Les pays de l’AES pourraient rejoindre la CEDEAO ?

Le départ du Burkina, du Mali et du Niger de la CEDEAO constitue une rupture stratégique majeure pour cette décennie.

La création de l’Alliance des États du Sahel imposait déjà, en effet, une nouvelle configuration de l’espace ouest africain après le déclin du G5 sahel.

 La surprise stratégique, quant à elle, réside dans l’application discutée de règles de procédures liées au retrait du cadre communautaire.

 Si les effets induits de cet exit stratégique restent encore difficilement mesurables pour l’un et l’autre des deux cadres communautaires, l’option d’un minimalisme régional est motivée par la nécessité pour les pays de l’AES d’assurer avec une plus grande autonomie de leur défense collective.