Les États-Unis s’apprêtent à accueillir en 2026 la plus grande Coupe du monde de football jamais organisée.
Avec un tournoi élargi à 48 équipes et réparti entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, l’événement devrait attirer jusqu’à 10 millions de visiteurs internationaux.
Selon les premières estimations, cet afflux massif devrait injecter près de 30 milliards de dollars dans l’économie américaine.
Elle va générer environ 200 000 emplois dans plusieurs secteurs, notamment le tourisme, l’hôtellerie, les transports, la sécurité et les services.
Au-delà des retombées économiques directes, les États-Unis misent aussi sur un regain de visibilité mondiale, un renforcement de leur attractivité touristique et un impact durable sur les infrastructures urbaines et sportives.
Les villes hôtes espèrent capitaliser sur cet événement pour dynamiser leurs activités culturelles et commerciales, avec des retombées qui dépasseront largement le mois de compétition.
Sur le plan sportif, le tirage au sort effectué à Washington a livré des affiches particulièrement attendues.
L’Argentine de Lionel Messi, tenante du titre, affrontera l’Autriche, l’Algérie et la Jordanie dans le groupe J. La France, finaliste de la précédente édition et double championne du monde, évoluera dans un groupe I très relevé avec la Norvège d’Erling Haaland, le Sénégal et un barragiste intercontinental.
L’Espagne, sacrée championne d’Europe en 2024, sera opposée à l’Uruguay, à l’Arabie saoudite et au Cap-Vert dans le groupe H, tandis que l’Angleterre tentera de mettre fin à près de soixante ans de disette internationale dans un groupe L comprenant la Croatie, le Panama et le Ghana. Le Brésil, quintuple champion du monde, affrontera dans le groupe C le Maroc, l’Écosse et Haïti, dans une poule qui rappelle celle du Mondial 1998.
La FIFA doit encore dévoiler les dates exactes et les lieux des rencontres.
En somme, la Coupe du monde 2026 sera un événement record, dont les États-Unis ressortiront grands gagnants sur le plan économique, touristique et médiatique.