Ce président veut donner une dernière chance à Poutine et à Trump pour mettre fin à…

Poutine Trump

Crédit Photo : Le Dauphiné Libéré

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui ne s’est pas associé à la déclaration ce mardi 12 août 2025 des dirigeants européens sur l’Ukraine, a dit refuser de « donner des instructions depuis le banc de touche » avant un sommet « historique » entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

« Donnons une chance à la paix! », a-t-il écrit sur le réseau social X pour justifier son refus de soutenir le communiqué commun de ses pairs insistant sur la nécessité pour les Ukrainiens de pouvoir « décider de leur avenir ».

« Cette déclaration tente de fixer les conditions d’une réunion à laquelle les dirigeants de l’Union européenne n’ont pas été invités », commente M. Orban.

« Le fait que l’UE ait été laissée de côté est déjà suffisamment regrettable en soi. Se mettre à donner des instructions depuis le banc de touche ne pourrait qu’aggraver la situation », a-t-il estimé, appelant plutôt à « organiser un sommet UE-Russie ».

Le responsable nationaliste, qui entretient depuis des années des relations tendues avec Kiev, figure parmi les rares dirigeants européens proches du Kremlin. Il est opposé à toute aide militaire à Kiev et à son adhésion à l’UE, qui « ruinerait » selon lui le bloc, tout en accusant son voisin de porter atteinte aux droits de la minorité hongroise.

Il a particulièrement durci son discours depuis le retour à la Maison Blanche de son « ami » Donald Trump, qui a rompu avec la stratégie de soutien à l’Ukraine de son prédécesseur Joe Biden.

Lundi devant la presse, le républicain de 79 ans a d’ailleurs fait référence à Viktor Orban, « un homme très, très intelligent » qui « connaît très bien les deux pays ». « Je lui ai demandé si l’Ukraine pouvait vaincre la Russie. Il m’a regardé comme si j’avais posé une question idiote et a répondu que la Russie était un pays immense gagnant ses territoires à travers les guerres ».

Donald Trump, qui rencontre vendredi le président russe en Alaska, est resté vague sur ses attentes, disant espérer une réunion « constructive » et évoquant « des échanges de territoires » pour mettre fin au conflit déclenché par la Russie en Ukraine le 24 février 2022.

L’armée russe occupe actuellement environ 20% du territoire ukrainien.

Avec AFP

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