Dans un geste de transparence politique au Ghana, pays ouest-africain, le président John Dramani Mahama a dévoilé la fortune.
En effet, il a procédé ce mardi 18 février à la déclaration publique de son patrimoine auprès du vérificateur général.
Il faut savoir que cette démarche est obligatoire selon l’article 286 de la Constitution ghanéenne de 1992 et la loi de 1998 sur les titulaires de charges publiques.
Le président Mahama, qui a retrouvé son fauteuil présidentiel en janvier 2025 après huit ans d’absence, transforme ainsi une obligation légale en symbole fort de son engagement contre la corruption.
L’ancien ministre de la Communication, qui a connu une ascension politique remarquable depuis son premier mandat de député en 1996, considère la déclaration de patrimoine comme un instrument crucial dans la prévention de la corruption.
Pour ce diplômé en histoire et en communication de l’Université du Ghana, qui a également étudié la psychologie sociale à Moscou, la transparence constitue un pilier fondamental de la bonne gouvernance.
Cette initiative revêt aussi une importance particulière dans le contexte politique ghanéen.
Mahama, qui avait perdu le pouvoir face à Nana Akufo-Addo en 2016, avant de remporter l’élection de décembre 2024 avec 56,55% des suffrages, envoie un message clair à l’ensemble de son administration.
Il exige notamment un « respect total » de cette obligation de la part des hauts fonctionnaires qu’il a nommés.