Ce pays veut redevenir la première puissance d’Afrique

Tchad dissout cadre

Crédits photo : L-Frii Media

Le vice-président nigérian, Kashim Shettima, a réaffirmé l’engagement du président Bola Ahmed Tinubu à repositionner le Nigeria comme la première puissance en Afrique.

Le Nigeria, première puissance du continent jusqu’en 2022 a chuté. En effet, après une décennie de prospérité (entre 6 et 10 % de croissance), l’économie nigériane est entrée dans une phase de ralentissement à partir de 2014, causée par la chute des cours du pétrole.

Alors qu’elle retrouvait lentement le chemin de la croissance, elle a été durement touchée par la contraction des échanges commerciaux et la chute des cours du pétrole provoquées par l’épidémie de Covid-19.

Malgré ces défis, le Nigeria continue les efforts pour booster son économie.

Redevenir la première puissance d’Afrique grâce au capital humain

Pour regagner la première place en Afrique, le Nigeria a opéré des réformes économiques audacieuses et un investissement dans le développement du capital humain.

M. Shettima a déclaré lors d’une visite officielle d’une délégation de la Hertie School of Governance de Berlin, que « le développement du capital humain est au cœur de leur stratégie ».

Ainsi, le Nigeria veut renforcer sa coopération avec les institutions académiques internationales de renom. La prestigieuse école allemande, la Hertie School of Governance, représentée par le Dr Alter, marque le début d’une de cette aventure.

Le gouvernement fédéral cherche à tirer profit de l’expertise mondiale afin d’améliorer ses politiques publiques, notamment dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’innovation.

Le vice-président a salué la Hertie School comme un partenaire précieux, soulignant que son savoir-faire serait essentiel pour faire face aux défis complexes d’une ère marquée par des bouleversements mondiaux.

Shettima a défendu les réformes économiques en cours, y compris la suppression des subventions sur les carburants et l’unification du régime de change, qualifiant ces mesures de douloureuses mais nécessaires pour garantir une croissance durable.

« Le peuple nigérian rira le dernier », a-t-il assuré, soulignant la volonté du président Tinubu de prendre des décisions courageuses et nécessaires.

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