La Mauritanie se positionne comme un leader de l’hydrogène vert en Afrique. Grâce à ses ressources naturelles exceptionnelles, notamment un ensoleillement intense et des vents puissants, le pays s’apprête à révolutionner son économie.
En effet, le gouvernement mauritanien vient d’approuver un projet de loi ambitieux visant à développer la production d’hydrogène vert.
D’ici 2030, le pays espère produire cette énergie propre à un coût extrêmement compétitif, estimé à seulement deux dollars le kilogramme.
Cette décision stratégique devrait non seulement attirer d’importants investissements étrangers mais aussi créer de nombreux emplois et diversifier les sources de revenus du pays.
Dans la course à l’hydrogène vert, la Mauritanie dépassée par l’Égypte en Afrique
A la quête de 10 millions de tonnes d’hydrogène vert, l’Union européenne se tourne vers l’Afrique en raison de son potentiel.
Sur le continent, l’Égypte est particulièrement bien positionnée pour répondre à cette demande grâce à son engagement ambitieux et ses réformes ciblées.
Le dimanche 8 septembre 2024, l’Union européenne et l’Égypte ont signé un accord d’une valeur de 67 milliards d’euros.
Cet accord vise à développer la production d’hydrogène vert dans le pays et à assurer une source d’approvisionnement fiable pour les pays européens.
Pour se préparer à cette opportunité, l’Égypte a mis en place plusieurs initiatives stratégiques.
Le pays a d’abord promulgué une loi sur les incitations à la production d’hydrogène vert, visant à attirer les investisseurs et à développer rapidement ce secteur.
De plus, les autorités ont créé un Conseil national de l’hydrogène vert pour la régulation de cette nouvelle industrie en pleine expansion.
Enfin, l’Égypte a simplifié le processus d’investissement en octroyant la « licence d’or » à plusieurs projets d’hydrogène vert et d’ammoniac.
Cette licence unique permet d’obtenir rapidement tous les permis nécessaires pour démarrer des projets, facilitant ainsi la mise en place d’installations de production à grande échelle.