Lors du sommet saoudo-africain à Riyad, le prince héritier Mohammed ben Salmane a annoncé le 10 novembre le lancement d’un plan de développement du continent sur 10 ans. Baptisée « Initiative du roi Salmane pour l’Afrique », elle mobilisera plus d’un milliard de dollars, soit environ 600 milliards Fcfa.
Ces fonds serviront à financer des projets dans divers pays, dans l’objectif de renforcer la coopération et d’établir la paix. Le prince a réaffirmé l’engagement saoudien à soutenir le droit des États africains à exploiter leurs ressources naturelles.
Riyad entend aussi appuyer des solutions novatrices contre l’endettement du continent. Et le royaume prévoit d’étendre sa présence diplomatique en Afrique en y ouvrant une quarantaine d’ambassades.
Selon l’analyste Nasser Mohammed al-Nasri, ce rapprochement entre l’Arabie Saoudite et l’Afrique est un processus naturel du fait de leur proximité géographique. Ces deux régions doivent coopérer pour devenir une force internationale, après des décennies de dépendance vis-à-vis des puissances occidentales.
Grâce à cette initiative généreuse, l’Arabie Saoudite réaffirme son ambition d’être un partenaire clé du développement en Afrique. Elle y gagne aussi en influence face à d’autres acteurs comme la Turquie ou la Chine.
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