L’Algérie a donné naissance cette semaine à une nouvelle structure panafricaine dans le monde des affaires. Les participants à la 2ème Conférence africaine des startups, qui s’est tenue à Alger, ont en effet annoncé jeudi 7 décembre la création de la Fédération africaine des business angels (ABAN).
L’objectif en est clair : fédérer les investisseurs du continent pour lever des fonds plus facilement au profit des jeunes pousses africaines.
« L’Afrique regorge de richesses et d’hommes d’affaires, mais ils ne font pas assez confiance à l’investissement dans les startups », explique Sid Ali Zerrouki, directeur général de l’accélérateur public Algeria Venture.
D’où l’idée de cette fédération continentale, qui aura pour mission de « changer la manière de penser de ces entrepreneurs et les inciter à devenir des business angels ».
Ainsi, il sera plus facile de les convaincre d’injecter une partie de leurs capitaux dans des entreprises innovantes à fort potentiel, moyennant des participations.
Gouvernance tournante
Concrètement, la présidence de l’ABAN sera tournante entre pays africains. Et son conseil d’administration rassemblera des représentants de startups des quatre coins du continent. De quoi donner à cette nouvelle structure une dimension résolument panafricaine.
Portée par l’écosystème algérien, qui monte en puissance, la naissance de cette fédération de business angels tombe à point nommé pour dynamiser le financement privé des jeunes pousses du continent. Et développer une culture du risque auprès des investisseurs locaux, encore frileux. Le pari de l’ABAN est lancé.
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