En mobilisant près de 630 milliards de francs CFA, le Maroc vient de concrétiser une commande historique : deux satellites espions dernier cri.
En effet, pour la somme colossale d’un milliard de dollars (soit l’équivalent de 630 milliards de francs CFA), le royaume annonce l’acquisition de deux satellites israéliens.
L’information a été révélée par l’Institut International de Recherche sur la Paix de Stockholm (SIPRI) et confirmée par le média Globes, selon les informations de nos confrères de la Nouvelle Tribune.
Le pays du Maghreb a jeté son dévolu sur les Ofeq-13, des bijoux de technologie fabriqués par Israel Aerospace Industries (IAI).
Ces satellites ne sont pas de simples yeux dans le ciel : ils peuvent distinguer des détails au sol jusqu’à 50 centimètres près, soit l’équivalent d’une petite table de jardin vue depuis l’espace.
Ces nouveaux équipements prendront la relève des satellites actuels Mohammed VI-A et Mohammed VI-B, qui surveillent le territoire marocain depuis 2017 et 2018.
Les nouveaux venus ne devraient toutefois pas entrer en service avant 2030, le temps de leur fabrication et de leur mise en orbite.
Comment fonctionnent ces « super espions » de l’espace ?
Contrairement aux satellites classiques qui prennent de simples photos, les Ofeq-13 utilisent un système radar à micro-ondes sophistiqué.
C’est un peu comme si on utilisait une lampe torche très puissante qui peut voir à travers les nuages et même la nuit.
Cette technologie permet d’analyser en détail la surface de la Terre, quelles que soient les conditions météorologiques.
Bien plus que des satellites militaires pour le Maroc
Si l’aspect sécuritaire est évident, ces satellites joueront aussi un rôle important dans la vie quotidienne des Marocains.
L’impact de ces nouvelles acquisitions spatiales se fera sentir dans de nombreux domaines de la vie quotidienne.
Les autorités marocaines prévoient d’utiliser ces technologies pour améliorer la surveillance climatique et la prévention des catastrophes naturelles.
Le secteur agricole bénéficiera également de ces avancées, notamment grâce à une meilleure gestion des cultures.
Les réseaux de télécommunication seront renforcés, et l’accès à Internet sera étendu jusque dans les zones les plus reculées du pays.