Alors que la crise céréalière atteint son apogée, une annonce récente provenant d’un pays membre des BRICS risque d’avoir des répercussions néfastes sur de nombreux États d’Afrique.
En effet, c’est l’Inde qui est à l’origine de cette décision qui pourrait affecter considérablement les pays du berceau du monde.
L’Inde, l’un des principaux producteurs mondiaux de riz blanc non-basmati, a pris la décision radicale d’interdire son exportation vers l’occident ainsi que vers l’Afrique et l’Asie.
Cette denrée est largement consommée dans ces régions, et cette interdiction pourrait engendrer des difficultés d’approvisionnement pour de nombreux pays africains qui dépendent de ces importations pour subvenir aux besoins alimentaires de leurs populations.
En se positionnant dans le duo de tête aux côtés de la Chine en termes de production de riz blanc non-basmati, l’Inde joue un rôle majeur sur le marché mondial de cette céréale.
Mais pourquoi une telle décision d’interdiction ? Selon les autorités indiennes, cette mesure vise avant tout à répondre à une crise céréalière nationale qui sévit actuellement.
En interdisant temporairement l’exportation de ce riz, l’Inde espère pouvoir réapprovisionner son marché intérieur et faire face à une demande interne grandissante.
Une autre raison invoquée pour cette interdiction est le contrôle des prix du riz blanc non-basmati.
Ces derniers temps, les prix ont grimpé de manière significative, ce qui a poussé l’Inde à prendre des mesures pour éviter une flambée incontrôlable.
En restreignant les exportations, le gouvernement indien souhaite maintenir une stabilité des prix sur le marché intérieur, même si cela peut avoir des conséquences fâcheuses pour les pays dépendant de ses importations.
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