Le Ghana, pays d’Afrique de l’Ouest, a mobilisé son armée dans la ville de Bawku, située près de la frontière avec le Burkina Faso.
Cette décision est la réponse du pays au meurtre de trois élèves par des hommes armés ce week-end. L’attaque a eu lieu le samedi 26 juillet 2025 au soir.
Felix Kwakye Ofosu, porte-parole présidentiel ghanéen, a confirmé ce dimanche 27 juillet le déploiement militaire.
Il a expliqué que le gouvernement abandonne sa stratégie de maintien de la paix.
Désormais, les autorités imposent la paix par la force à Bawku et dans les zones affectées.
L’armée obligée par une situation de crise près du Burkina Faso
Il faut savoir que la région de Bawku est sous tension depuis longtemps à cause d’un conflit interne avec la question de la chefferie traditionnelle comme point névralgique.
Et il met en opposition deux groupes ethniques : les Mamprusi et les Kusasi.
Concrètement, chaque partie revendique un droit de diriger Bawku. Ce qui a créé à plusieurs reprises des conflits.
Et cette fois, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Des élèves qui étaient près d’une école ont perdu la vie.
Pire encore, selon les habitants, l’attentat était prémédité. Il aurait été organisé comme une embuscade.
Forcées par la gravité de la situation, les autorités ghanéennes ont réagi. L’armée ghanéenne est maintenant postée dans cette ville proche du Burkina Faso.
Elles ne se sont pas arrêtées là. Elles ont lancé une opération pour sécuriser tous les établissements scolaires de la région.
Qui plus est, un couvre-feu strict a été instauré dans la localité. De 14 heures à 6 heures du matin, les déplacements des habitants sont limités.