Selon le dernier rapport de Brand Finance, l’Algérie remonte dans le top 3 des marques nationales la plus valorisée d’Afrique en 2025.
Avec une valorisation estimée à 106 milliards de dollars, le pays enregistre une hausse de 21 % par rapport à l’année précédente.
Dans ce classement africain des marques nationales les plus puissantes, l’Afrique du Sud conserve sa première place avec une valorisation de 215 milliards de dollars, suivie par le Nigeria, dont la marque nationale est estimée à 151 milliards de dollars.
L’Algérie, en accédant à la troisième position, devance des pays comme le Maroc avec 99 milliards de dollars et le Kenya avec 63 milliards de dollars.
Cette progression souligne le dynamisme de l’économie algérienne et l’impact des réformes mises en place pour renforcer l’attractivité du pays.
L’Algérie cherche activement à diversifier son économie, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’agriculture et des nouvelles technologies.
Si le pays repose en grande partie sur ses ressources énergétiques, il a intensifié ses efforts pour attirer de nouveaux investisseurs et développer des secteurs stratégiques.
Grâce à une politique d’ouverture, l’Algérie attire des partenaires internationaux comme la Chine, la Russie et les États-Unis, qui renforcent leurs investissements dans divers domaines.
Son rôle clé sur le marché de l’énergie en fait un fournisseur essentiel pour l’Europe, consolidant ainsi son influence économique et géopolitique.
Contrairement à certaines nations voisines, l’Algérie bénéficie d’une stabilité politique et institutionnelle, un critère essentiel dans l’évaluation de la valeur d’une marque nationale.
Cette stabilité permet de renforcer la confiance des investisseurs étrangers et d’assurer une croissance économique plus soutenue.
Le concept de marque nationale ne se limite pas à l’économie. Il reflète également l’image et la perception du pays à l’international, influençant directement les investissements, le tourisme et la diplomatie.
Un branding national fort permet d’attirer davantage de capitaux étrangers, d’encourager le commerce extérieur et d’améliorer la réputation du pays sur le marché mondial.