L’Algérie a annoncé le développement de sa première puce électronique conçue sur son territoire.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a communiqué cette information le 14 avril 2025.
Il a précisé que cette réalisation était le fruit du travail des chercheurs du Centre de Développement des Technologies Avancées (CDTA).
Selon le ministre Kamel Baddari, qui a effectué une visite au CDTA d’Alger le 12 avril 2025, cette puce électronique mesure 1 mm² et repose sur une technologie de haute précision.
Elle est destinée à être intégrée aux cartes à puce et sera mise à disposition des investisseurs.
Le développement de cette puce a été rendu possible par l’ouverture, fin décembre dernier, d’un laboratoire spécialisé dans la conception de ces composants électroniques.
Le ministre a indiqué que la production locale de ces puces électroniques devrait commencer dans les deux prochaines années.
« La maîtrise de la conception de ces puces représente une valeur ajoutée pour l’économie nationale, en raison de la présence de ressources humaines spécialisées dans ce domaine important », a déclaré Kamel Baddari lors de sa visite.
Pour soutenir cette initiative, le CDTA a établi plusieurs partenariats avec des entreprises locales et internationales.
Un accord a notamment été conclu avec une société spécialisée dans la gestion des transactions bancaires, visant à sécuriser les réseaux de paiement électronique nationaux.
En attendant le démarrage de la production en Algérie, un partenariat a été mis en place avec Taïwan pour la fabrication des premières séries de puces, selon les informations rapportées par le média Observ Algérie.
Cette réalisation s’inscrit dans la stratégie de l’Algérie visant à renforcer ses capacités technologiques. Le ministre a souligné que le pays progresse vers son objectif de devenir un pays émergent à l’horizon 2027.
La puce électronique développée par le CDTA permettra des applications dans divers domaines technologiques et contribuera au développement de l’économie nationale, selon le communiqué du ministère.
Cette avancée dans le domaine des semi-conducteurs représente une étape dans les efforts de l’Algérie pour développer son expertise en matière de technologies électroniques et réduire sa dépendance aux importations dans ce secteur.