La République Démocratique du Congo (RDC), pays d’Afrique centrale, a bien l’intention de continuer à s’enrichir grâce à ses mines de cobalt.
En effet, il faut savoir que du haut de sa position dominante sur le marché mondial du cobalt en 2024, avec des exportations atteignant 145 452 tonnes, le pays a frôlé le record historique de 152 798 tonnes établi en 2023.
Et il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin au vu des nouvelles rapportés par nos confrères de la Nouvelle Tribune.
Mieux encore, cette performance de taille montre l’importance de la RDC dans l’approvisionnement mondial en cobalt, métal crucial pour la transition énergétique.
Détenant plus de 70% des réserves mondiales, le pays s’impose donc comme un acteur incontournable de l’industrie technologique et environnementale.
Le groupe chinois CMOC (China Molybdenum Company) joue un rôle moteur dans cette dynamique de production.
Ses deux mines phares, Kisanfu et Tenke Fungurume, ont respectivement produit 50 021 tonnes et 19 958 tonnes de cobalt sur les trois premiers trimestres de 2024.
Le cobalt est un métal stratégique essentiel dans la fabrication des batteries lithium-ion, utilisées dans les véhicules électriques, les appareils électroniques et les systèmes de stockage d’énergie.
La demande mondiale ne cesse de croître, positionnant la RDC comme un acteur économique majeur de la transition énergétique.
Cependant, cette richesse minière soulève des défis complexes. Les conditions d’exploitation, l’impact environnemental et la répartition équitable des revenus constituent des enjeux cruciaux pour le développement durable du pays.
La RDC dispose d’une opportunité historique de transformer ses ressources naturelles en levier de prospérité nationale.
En améliorant ses pratiques d’extraction, en négociant des partenariats équitables et en investissant dans le développement local, le pays peut véritablement capitaliser sur son potentiel minier.