Dans plusieurs pays d’Afrique, le secteur minier joue un rôle clé dans la croissance économique. Il contribue de manière significative au produit intérieur brut (PIB).
Pour capitaliser sur le potentiel de ce secteur, de nombreux dirigeants africains cherchent des partenariats stratégiques avec des acteurs financiers internationaux.
Récemment, le Burundi a franchi une étape importante en ce sens en signant un mémorandum d’entente (MoU) avec les Émirats Arabes Unis.
L’annonce de cette collaboration a été faite officiellement par le compte X de la présidence burundaise le 3 décembre 2023.
En effet, pendant la COP 28, son Excellence Evariste Ndayishimiye s’est entretenu avec le Ministre d’État aux Affaires Étrangères des Émirats Arabes Unis, Cheikh Shakhboot Nahyan Al Nahyan.
Au cours de cette rencontre, un MoU a été signé entre les deux pays. Elle vise à renforcer la coopération dans le secteur minier.
Le secteur minier, une priorité pour le Burundi
Le Burundi a entrepris d’importantes réformes ces dernières années pour dynamiser son secteur minier.
Son président se montre particulièrement actif dans la recherche de partenariats mutuellement bénéfiques pour le pays.
Le Burundi se distingue par la richesse de ses ressources minières, en particulier le nickel. En effet, environ 80% du sol burundais renferme des ressources minières diverses, dont le vanadium, l’or, et bien sûr, le nickel.
L’exploitation de ces ressources représente un moyen essentiel d’améliorer la croissance économique du Burundi.
En ce sens, la signature du MoU avec les Émirats Arabes Unis représente une aubaine pour le pays. Elle s’inscrit dans la vision du président Ndayishimiye de promouvoir des partenariats favorables au développement du Burundi.
Ces collaborations devraient contribuer à l’essor économique du pays. Elles devraient également renforcer son influence sur la scène géopolitique régionale.
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