Ce pays d’Afrique du Nord veut utiliser son phosphate pour produire des engrais

Phosphate : avec la collaboration qui se profile, ces 2 pays africains seront les plus riche de tout le continent engrais phosphate

Crédit Photo : Togo First

L’Égypte veut tirer des engrais à partir de son phosphate. Pour concrétiser cette ambition, elle a signé un accord avec la société chinoise Asia Potash.

Grâce à cela, le pays d’Afrique du Nord va pouvoir explorer et évaluer ses réserves de phosphate. Dans un second temps, l’Egypte va construire une usine d’engrais phosphatés.

L’avantage d’avoir de l’engrais à partir du phosphate

L’Egypte mène une politique pour ne plus dépendre des importations de produits agricoles. Le pays importe chaque année des tonnes de produits dont le blé.

Pour booster l’agriculture, les autorités ont mis en place plusieurs programmes. Elles transforment les zones désertiques en zones arables.

L’objectif est d’augmenter les endroits propices à l’agriculture. C’est dans ce même ordre d’idées que l’Egypte pousse pour augmenter sa production d’engrais.

L’engrais phosphaté provient des phosphates naturels. Certains pays européens importent le phosphate en Afrique. Ils les transforment pour les revendre sur le continent.

En produisant de l’engrais, l’Egypte peut non seulement améliorer sa production mais aussi exporter son engrais.

Signature du protocole d’accord avec Asia Potash

Le 18 juillet 2025 s’est déroulée la signature d’accord entre l’Autorité égyptienne des ressources minérales et des industries minières (EMRA) et la société chinoise Asia Potash.

Yasser Ramadan, président de l’EMRA, et M. Zhang Yueyi, directeur et vice-président d’Asia Potash ont signé les documents en présence du ministre du pétrole et des ressources minérales, Karim Badawi.

Leur ambition consiste à maximiser la valeur ajoutée du phosphate qui représente une ressource vitale pour l’Egypte.

Après la cérémonie de signature, le ministre a souligné que cette étape s’inscrivait dans le cadre de la vision du ministère du pétrole et des ressources minérales, qui consiste à développer le secteur minier et à faire passer sa contribution au PIB de moins de 1 % à 5-6 %, en attirant des investissements sérieux, en offrant de nouvelles opportunités et en mettant en œuvre un système intégré pour maximiser la valeur ajoutée des minerais.

Badawi a souligné l’importance de prendre des mesures pratiques urgentes pour commencer à mettre en œuvre le projet, avec des réunions régulières pour suivre les étapes de la mise en œuvre et assurer le respect du calendrier fixé.

Le protocole d’accord vise à coopérer dans les domaines de la recherche scientifique pour explorer et confirmer les réserves de minerai de phosphate, par le biais de processus d’enrichissement et de traitement, afin d’étudier la création d’une usine moderne pour produire des engrais phosphatés, conformément aux lois et réglementations en vigueur en Égypte.

La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du général de division Ashraf Attia, conseiller d’Asia Potash Egypt, du Dr Mohamed El-Bagoury, superviseur du département central des affaires juridiques du ministère, de Yu Baoli, vice-président du développement industriel, de Feng Fei, vice-président du développement industriel, de Jia Jiangtao, superviseur des affaires administratives, et de Zaghloul, traducteur en langue chinoise.

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