L’Egypte se projette dans l’avenir et prévoit utiliser l’ammoniac vert comme carburant au transport maritime. Cette initiative va lui permettre de réduire les émissions de CO2.
Ce 4 mars 2025, le Premier ministre égyptien Mostafa Madbouly a présidé une réunion pour examiner un projet de production d’hydrogène et d’ammoniac vert sur les côtes du golfe de Suez.
Ce projet s’inscrit dans la stratégie énergétique nationale visant à renforcer l’usage des énergies renouvelables et à réduire les émissions de carbone.
En présence de plusieurs ministres clés, dont ceux de l’Industrie, de l’Électricité, du Pétrole et de l’Investissement, ainsi que de dirigeants du secteur pétrochimique, la réunion a porté sur le plan général du projet et sa capacité de production optimale.
Le Premier ministre a souligné que cette initiative fait partie des efforts visant à positionner l’Égypte comme un hub majeur de l’hydrogène vert.
Il a déclaré : « Le projet vise à renforcer la production locale d’ammoniac vert et s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’État pour faire de l’Égypte un centre de l’hydrogène vert, en particulier à la lumière des nombreuses incitations et avantages que l’État a réussi à offrir et de nos énormes capacités à générer de l’électricité à partir de sources d’énergie renouvelables qui sont totalement exemptes d’émissions de carbone ».
Mostafa Madbouly se rejouit du fait que son pays soit sur « la bonne voie pour atteindre la neutralité carbone ». Par ailleurs, il s’attend à ce que le projet aide à attirer de gros investissements dans le domaine de l’énergie verte.
L’Egypte veut exporter de l’ammoniac vert comme carburant naval
Le projet, mené en collaboration avec l’initiative Green Fuel Alliance, repose sur trois phases et ambitionne d’intégrer l’ammoniac vert comme carburant pour les navires traversant le canal de Suez.
En se basant sur le succès de cette première phase, le pays pourra exporter le carburant fait à base d’ammoniac vert en Afrique, en Europe et en Asie.
Il s’inscrit dans une dynamique mondiale de transition énergétique et permettra à l’Égypte de jouer un rôle stratégique dans le commerce de l’énergie propre.