L’Egypte vient de lancer un projet pour répondre à 100 % de ses besoins annuels en poches de collecte de sang et d’en exporter le surplus vers le Moyen-Orient et ses voisins d’Afrique du Nord.
En effet, un accord a été signé par Dr Osama Abdel Basset, président de l’Egyptian Medical Investments Company, Dr Ahmed Samy, président d’InterPharm for Medical Industries, et Sato Masafumi, PDG de JMS Japan.
JMS Japan est un leader mondial dans la fabrication de poches de prélèvement sanguin et de seringues de haute qualité et d’autres fournitures médicales. La société Interpharm quant à elle est spécialisée dans l’importation, l’exportation et les industries médicales.
L’accord signé entre ces sociétés prévoit la construction d’une usine ultramoderne dans la zone économique du canal de Suez, à Ain Sokhna, sur une superficie de 7 000 m².
L’usine, dotée de zones stériles de production et d’entrepôts avancés, ambitionne d’atteindre une production annuelle de 7 millions de poches de collecte de sang d’ici 7 ans. Sur ce total, 3 millions seront destinées à la consommation nationale, et 4 millions à l’exportation.
Afrique du Nord : l’Égypte renforce son autonomie grâce au projet de production de poches à sang
Le Premier ministre égyptien, Dr Moustafa Madbouly, a assisté personnellement à la cérémonie de signature de l’accord.
Selon le Premier ministre, ce projet, fruit d’une coopération entre les secteurs public et privé, vise à attirer les investissements étrangers directs dans l’industrie pharmaceutique.
Il s’inscrit dans une démarche plus large de promotion des industries de technologie médicale en Égypte, incluant les produits pharmaceutiques, les fournitures et les dispositifs médicaux.
Par ailleurs, le chef du gouvernement a salué cette initiative, soulignant son importance pour faire progresser l’industrie médicale nationale.
Selon lui, ce projet permettra non seulement de satisfaire la demande locale en produits dérivés du sang, mais aussi de positionner l’Égypte comme un fournisseur fiable pour les marchés du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.
Cette unité de production contribuera à assurer un approvisionnement stable en dérivés sanguins de haute qualité, indispensables aux opérations chirurgicales, à la gestion des accidents graves, au traitement de la leucémie, des maladies rénales, des transplantations d’organes et bien d’autres pathologies.