Ce pays d’Afrique du Nord va dépenser 830 milliards pour ses aéroports

Maroc 830 milliards aéroports Grâce à l’Italie, ce pays d’Afrique du Nord va devenir incontournable dans l’aviation civile

Crédits photo : Pexels / © PIxabay

Avec 830 milliards prêts à être mobilisés, le Maroc déploie une vision ambitieuse pour ses aéroports.

En effet, l’Office national des aéroports (ONDA) vient d’annoncer un important investissement de 13,2 milliards de dirhams, soit environ 1,4 milliard de dollars (ou 830 milliards de francs CFA) pour la seule année 2025.

Cette somme est destinée à moderniser et à développer ses infrastructures aériennes à travers le royaume.

Cette enveloppe s’inscrit dans le vaste programme « Aéroports 2030 », une feuille de route transformationnelle lancée fin 2024 qui entend propulser les plateformes marocaines au rang de référence régionale.

Comment seront utilisés les 830 milliards pour les aéroports au Maroc ?

Le communiqué publié le 2 avril 2025 détaille les priorités d’un plan qui cible particulièrement les villes désignées pour accueillir la Coupe du Monde 2030.

Casablanca, capitale économique du royaume, se verra dotée d’un nouveau terminal, tandis que Rabat, Agadir, Marrakech, Fès et Tanger bénéficieront d’extensions significatives.

Les chantiers déjà entamés à Rabat-Salé et Tétouan Saniat R’mel seront également menés à leur terme, consolidant un maillage territorial cohérent et moderne.

Cette transformation accélérée répond à une nécessité impérieuse face à l’explosion du trafic aérien national.

Avec 32,7 millions de passagers enregistrés en 2024, soit une progression de 21% par rapport à l’année précédente, les infrastructures existantes approchent de la saturation.

Pour 2025, les projections tablent sur 37,6 millions de voyageurs, une augmentation de 15% qui justifie l’urgence des investissements programmés.

Par ailleurs, il convient de retenir que le plan « Aéroports 2030 » s’articule autour de trois axes complémentaires qui dépassent la simple question capacitaire.

Le premier concerne naturellement le développement des infrastructures physiques pour absorber la croissance du trafic.

Le deuxième vise une amélioration substantielle de l’expérience voyageur, avec la création de nouvelles zones de transit, le déploiement de solutions numériques innovantes et la modernisation des équipements au sol.

Le troisième axe, plus structurel, engage une transformation profonde de l’ONDA elle-même, appelée à évoluer vers un modèle de gestion plus agile et performant.

L’ouverture de nouvelles liaisons internationales et le renforcement du réseau domestique ont contribué à cette dynamique positive que le royaume entend capitaliser.

En préparation de l’échéance mondiale de 2030, le Maroc ne lésine pas sur les moyens comme le montrent les 830 milliards pour se positionner clairement comme un hub régional entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, avec des aéroports à la hauteur de cette ambition.

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp