En Afrique du Nord plus précisément en Égypte, un réseau ferroviaire électrique à grande vitesse devrait relier tout le pays d’ici 2030. Les autorités poussent pour voir ce rêve se concrétiser.
Ce lundi 16 juin 2025, le gouvernement égyptien a publié de nouvelles informations sur l’avancement de l’initiative.
Le projet de réseau ferroviaire électrique à grande vitesse entre dans le cadre de la politique de développement durable et de modernisation des transports urbains, en phase avec la Vision 2030 du pays.
Il est en cours de mise en œuvre par le ministère des Transports. Le but est de relier toutes les régions de la République arabe d’Égypte par un réseau intégré de trains modernes, rapides et respectueux de l’environnement.
2000 km de réseau ferroviaire électrique
Le réseau s’étendra sur environ 2000 km, couvrant 60 stations, avec une capacité de 2,5 millions de passagers par jour et le transport de 33 000 tonnes de marchandises quotidiennement.
Ce projet national est également un vecteur d’emplois, avec 47 000 opportunités d’emploi directes et indirectes créées à travers les différentes phases de sa mise en œuvre.
Trois lignes principales déjà tracées
Le réseau comprendra trois axes majeurs :
- Première ligne (660 km) : d’Ain Sokhna à Alamein, en passant par Matrouh, reliant les côtes de la mer Rouge et de la Méditerranée.
- Deuxième ligne (1100 km) : de la ville du 6 Octobre à Assouan, jusqu’à Abu Simbel, traversant toute la vallée du Nil.
- Troisième ligne (175 km) : reliant Qena à la mer Rouge via Hurghada et Safaga.
Le ministère planche également sur un quatrième axe de 250 km reliant Port Saïd à Abou Qir, avec l’ambition de connecter l’ensemble des ports méditerranéens et d’intensifier le trafic de marchandises et de voyageurs entre les différentes zones industrielles et logistiques du pays.
Un levier pour l’économie et le tourisme
Ce réseau ferroviaire vert accompagnera le rythme des extensions urbaines, facilitera la mobilité des populations, soutiendra les flux commerciaux et stimule le tourisme intérieur. Il vise aussi à réduire la congestion urbaine et la pollution, tout en renforçant l’attractivité des régions éloignées grâce à un système de transport massif, rapide et fiable.
Ce projet d’envergure incarne la volonté de l’Égypte de devenir un modèle régional de développement durable, où l’infrastructure moderne se conjugue avec l’efficacité énergétique et l’inclusion territoriale.