Ce pays d’Afrique du Nord va acheter 18 trains à grande vitesse et 150 trains multiservices

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Au Maroc, les investissements dans le développement de l’infrastructure ferroviaire atteindront 9,6 milliards de dollars d’ici 5 ans.

Le ministre marocain du Transport et de la Logistique, M. Abdessamad Guiouh, a indiqué cela le mardi 21 janvier 2025.

Dans les détails, 53 milliards de dirhams serviront pour la construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Kénitra et Marrakech et le développement du transport ferroviaire régional sur le réseau existant.

29 milliards de dirhams vont permettre l’acquisition de 18 trains à grande vitesse et 150 trains multiservices.

Le gouvernement va débloquer 14 milliards de dirhams pour la construction ou la réhabilitation d’une quarantaine de gares et le maintien de l’efficacité du réseau national.

Ces projets font partie d’un plan plus large de développement du réseau de transport ferroviaire marocain à l’horizon 2040.

Le plan vise à relier 43 villes marocaines contre 23 actuellement, 87 % de la population contre 51 % actuellement.

Il aidera en outre à relier par le rail 12 aéroports internationaux et 12 ports contre un aéroport et six ports actuellement. Le Maroc espère que cette décision favorisera la création de 300 000 emplois.

La liaison ferroviaire avec le port de Nador, en Méditerranée occidentale, est l’une des conditions de réussite de ce grand plan, à l’instar de Tanger Med, avec un investissement de 4,3 milliards de dirhams.

M. Guiouh a précisé que l’état d’avancement des travaux de ce projet a atteint 17 %, les études détaillées ayant été achevées et les procédures d’acquisition des terrains ayant été entamées.

Infrastructure ferroviaire : le Maroc va fabriquer des trains

L’ambition du Maroc est de développer un système industriel ferroviaire qui renforce l’indépendance du Royaume dans le secteur du transport ferroviaire.

Dans cette perspective, le royaume envisage la création d’une unité locale de fabrication de trains.

Cette usine devrait produire en grande quantité pour permettre l’exportation vers les marchés africains et européens.