L’Égypte, un pays d’Afrique du Nord, s’allie à Nestlé pour réduire sa dépendance aux importations. Le ministre égyptien de l’Agriculture, Alaa Farouk, a rencontré Tarek Kamel, président-directeur général de Nestlé Égypte, selon un communiqué officiel publié le jeudi 27 février 2025.
Lors de la rencontre, ils ont exploré des pistes de coopération visant à améliorer la production agricole et à renforcer la durabilité du secteur.
Présente en Égypte depuis plus de 125 ans, Nestlé joue un rôle clé dans l’industrie alimentaire locale. Avec un investissement total de 5 milliards EGP, l’entreprise a généré plus de 10 000 emplois directs et indirects et continue d’élargir ses capacités de production pour mieux répondre aux besoins du marché.
Pour diminiuer les importations de ses matières premières, Nestlé va former les agriculteurs en Egypte
Dans le cadre de sa stratégie de localisation, Nestlé cherche à réduire sa dépendance aux importations en développant des chaînes d’approvisionnement agricoles locales.
Ce projet, mené en partenariat avec Injazat, un opérateur spécialisé dans les énergies renouvelables et l’eau, vise à produire des cultures agricoles répondant aux normes internationales.
Ces cultures seront intégrées dans la production locale de Nestlé, tandis que le surplus sera exporté vers les filiales régionales du groupe.
Par ailleurs, l’entreprise a lancé la « Nestlé Agricultural Academy », une initiative dédiée à la formation des petits agriculteurs aux pratiques agricoles durables et aux technologies avancées.
L’ambition du gouvernement est d’étendre cette académie à tous les gouvernorats du pays afin d’améliorer la productivité et la qualité des productions agricoles.
Tarek Kamel, président-directeur général de Nestlé Égypte, a salué l’engagement du ministère à favoriser un climat propice aux investissements et à soutenir les initiatives en faveur des exploitants agricoles.
Il a rappelé que la stratégie de Nestlé s’aligne sur le plan de développement 2030 de l’Égypte, avec pour objectif d’accroître l’efficacité du secteur agricole, de stimuler les exportations vers les pays voisins et de préserver les réserves en devises étrangères.