L’Égypte, un pays d’Afrique du Nord a félicité les avancées du sommet conjoint SADC-EAC et réaffirmé son soutien à la stabilité en Afrique centrale.
Le ministère égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Expatriés a publié une déclaration officielle à l’issue d’un entretien téléphonique entre le ministre Dr Badr Abdel Ati et son homologue rwandais, M. Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Cette conversation, tenue le dimanche 6 avril 2025, a été l’occasion pour les deux ministres de réaffirmer leur volonté commune de renforcer les liens bilatéraux entre l’Égypte et le Rwanda et d’aborder les enjeux régionaux majeurs.
Le ministre Abdel Ati a tout d’abord exprimé les sincères condoléances de l’Égypte au peuple rwandais à l’approche de la commémoration du génocide du 7 avril, connu sous le nom de Kibuka.
Il a salué les réalisations remarquables du Rwanda, qui, malgré la tragédie humaine de son passé, s’impose aujourd’hui comme un modèle de résilience et de développement sur le continent africain.
Au cœur des échanges figurait la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo.
Les deux ministres ont souligné la nécessité de parvenir à une solution pacifique durable.
À cet égard, ils ont salué les résultats de la réunion ministérielle conjointe entre la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), qui a abouti à des mesures concrètes en faveur d’un cessez-le-feu et à la mise en place d’un secrétariat chargé du suivi de la mise en œuvre des décisions adoptées.
Le ministre égyptien a également souligné l’importance du sommet conjoint SADC-EAC tenu en ligne le 24 mars, au cours duquel il a été décidé de nommer un groupe de cinq facilitateurs pour piloter le processus politique dans la région.
Il a salué cette avancée comme une étape décisive en faveur du dialogue et de la stabilité dans l’est de la RDC.
Enfin, les deux ministres ont convenu de renforcer leur coordination politique au sein des forums régionaux et internationaux, et de poursuivre les efforts communs en faveur de la paix, du développement et de l’intégration sur le continent africain.