Ce pays d’Afrique du Nord prend une décision radicale et interdit l’importation de…

Ce pays d'Afrique du Nord prend une décision radicale et interdit l'importation de...

Crédit photo : cabinet Egypt Facebook

Ce pays d’Afrique du Nord a pris une décision radicale et a interdit l’importation de marbre.

L’Algérie, puisque c’est de lui qu’il est question, a interdit désormais l’importation de plaques de marbre finies, tout en maintenant temporairement l’importation de blocs bruts jusqu’à la fin du mois de juillet.

Cette transition doit permettre aux entreprises locales de s’adapter et d’accroître leur capacité de production.

Pour les acteurs du secteur, cette mesure représente une opportunité de renforcer la chaîne de valeur du marbre en Algérie.

 En favorisant l’extraction locale et la transformation sur place, le gouvernement espère réduire la dépendance aux importations et améliorer la qualité du produit fini destiné au marché intérieur et à l’exportation.

Un secteur aux grandes potentialités en Algérie

L’Algérie dispose de gisements de marbre sous-exploités qui pourraient rivaliser avec les grandes nations productrices.

Selon les professionnels, l’importation massive de marbre semi-transformé ou fini dans ce pays d’Afrique du Nord freinait les investissements dans les carrières et les unités de transformation locales.

Les industriels du secteur saluent cette interdiction, estimant qu’elle va stimuler l’investissement dans des équipements modernes et la création d’emplois.

 Ils appellent néanmoins à un accompagnement technique et financier pour développer le secteur et éviter toute pénurie sur le marché.

Objectif : moderniser et structurer la filière

Le gouvernement algérien entend réorganiser la filière marbre en encourageant des partenariats avec des acteurs internationaux expérimentés.

Cette ouverture vise à améliorer les normes de production et l’efficacité des exploitations locales.

Des experts du domaine suggèrent également d’introduire des formations spécialisées en transformation du marbre dans les instituts de formation professionnelle des régions productrices.

Cette initiative permettrait de pallier le manque de main-d’œuvre qualifiée et d’augmenter la compétitivité du secteur.

Avec cette politique, l’Algérie espère réduire ses importations, encourager l’investissement productif et structurer une filière capable de répondre aux besoins du marché local et international. Les prochains mois seront déterminants pour mesurer l’impact de cette réforme sur l’économie nationale.