Dans la ville de Dakhla au Maroc, une excellente nouvelle tombe pour les étudiants africains.
En effet, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et le Groupe Attijariwafa bank viennent d’inaugurer la deuxième édition de leur cycle de formation à l’entrepreneuriat.
Il s’agit d’une initiative destinée aux étudiants africains et lauréats internationaux formés au sein du Royaume chérifien.
Cette démarche, loin d’être anodine, s’inscrit dans une vision portée au plus haut niveau de l’État marocain.
Il faut savoir que l’événement est important. Et pour cause, il a réuni un parterre diplomatique impressionnant, avec la présence remarquée de consuls généraux représentant onze nations d’Afrique et d’Amérique latine.
Du Cap-Vert au Togo, en passant par la Guinée, la République démocratique du Congo ou encore le Guatemala, cette représentation internationale témoigne de l’ampleur et de la portée continentale du programme.
Ce cycle de formation, fruit d’une alliance entre le Capital humain groupe, le Réseau Dar Al Moukawil et l’AMCI, se distingue par son approche progressive.
Un parcours de choix pour les étudiants africains
Le parcours proposé s’articule autour de trois piliers complémentaires.
D’abord, une initiation aux fondamentaux de l’entrepreneuriat dans le cadre de l’Académie Dar Al Moukawil, où les participants se familiarisent avec la structuration d’idées de projets, les études de marché, l’élaboration de business plans et les différentes options juridiques et financières.
Ensuite, un accompagnement concret à la création d’entreprise au sein du Hub de l’entrepreneuriat, permettant de transformer les concepts en projets viables.
Enfin, un suivi spécifique est prévu pour les très petites entreprises déjà constituées, combinant soutien financier et expertise en gestion, développement commercial et digitalisation.
L’engouement pour cette initiative ne se dément pas, comme en témoignent les plus de 1 000 candidatures reçues suite à l’appel lancé en février dernier sur la plateforme dédiée aux anciens étudiants internationaux du Maroc.
Ce chiffre révèle l’attrait croissant de ce programme structurant, véritable passerelle entre formation académique et insertion professionnelle.
Par ailleurs, la démarche illustre parfaitement la vision royale en faveur d’un développement continental partagé et inclusif. En offrant aux talents africains formés dans ses universités les outils nécessaires pour devenir des entrepreneurs accomplis, le Maroc transforme la coopération académique en un véritable levier de développement économique transnational.
L’initiative dépasse donc le cadre traditionnel des échanges universitaires pour s’inscrire dans une stratégie plus large de renforcement des compétences et d’autonomisation de la jeunesse africaine.