L’Algérie, pays d’Afrique du Nord, a exclu la France de la liste de ses fournisseurs de blé.
Alors que la Russie couvre actuellement 90% des besoins céréaliers du pays maghrébin, la situation était toute autre il y a quelques années, racontent des journalistes d’Europe 1.
Les céréales étaient principalement achetées à Paris, avant la chute drastique des volumes entre 2023 et 2024.
En cause, le soutien affiché par l’Élysée à la « souveraineté marocaine » sur le Sahara occidental, avancent-ils.
En 2025, les achats de blé de ce pays d’Afrique du Nord auprès de la France devraient être réduits à zéro, selon la même source.
La baisse notable des commandes est également observée dans d’autres filières agroalimentaires comme les bovins, les produits laitiers, le sucre, la biscuiterie et les conserves, conclut la radio.
La France perd des parts de marché significatives vers les pays tiers.
Philippe Heusèle, secrétaire général de l’AGPB, a souligné le risque que ces pertes perdurent les prochaines campagnes malgré un retour à la normale de notre production.
Les relations diplomatiques dégradées entre l’Algérie et la France impactent les exportations françaises en 2024-2025, tout comme l’absence de la Chine aux achats, l’afflux de blé ukrainien dans l’Union européenne et la faible récolte tricolore.
L’Hexagone devra vraisemblablement reconquérir des parts de marché lors de la prochaine campagne.