Alors que l’Égypte et plusieurs pays d’Afrique du Nord espèrent une issue favorable à la Palestine dans le conflit israélo-palestinien, les États-Unis viennent d’approuver une nouvelle vente d’armes à Israël, compliquant davantage la situation.
Le vendredi 7 février 2025, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Dr Badr Abdel Ati, a multiplié les échanges avec ses homologues arabes pour coordonner une réponse commune face aux tensions en Palestine.
Il a ainsi discuté avec les chefs de la diplomatie de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Koweït, d’Oman, du Bahreïn, de la Jordanie, de l’Irak, de l’Algérie, de la Tunisie, de la Mauritanie et du Soudan.
Cette initiative vise à renforcer la position arabe et à trouver des solutions pour atténuer la crise. Cependant, le même jour, les États-Unis ont approuvé une vente militaire majeure à Israël.
Les États-Unis placent les pays d’Afrique du Nord dans une position délicate
Le Département d’État a validé la livraison de 3 000 missiles AGM-114 Hellfire et d’équipements connexes pour un montant total de 660 millions de dollars. L’Agence de coopération pour la sécurité et la défense (DSCA) a confirmé cette décision sur son site officiel.
Ces missiles, conçus pour des frappes de précision, renforceront les capacités de l’armée de l’air israélienne pour défendre ses frontières et infrastructures stratégiques.
La mesure risque de mettre des cailloux dans les chaussures des pays d’Afrique du Nord. Toutefois, les États-Unis ne comptent pas revenir sur leur décision.
Le pays dirigé par Donald Trum considère la sécurité d’Israël comme un enjeu majeur de leur politique étrangère. Il justifie cette vente par la nécessité d’assurer une défense efficace contre les menaces régionales.
Les livraisons devraient commencer en 2028, et le principal contractant sera Lockheed Martin Corporation.
En résumé, les Etats-Unis acceptent de renforcer l’armée israëlienne, alors que les tensions sont exacerbées dans la région et que les efforts diplomatiques des pays arabes s’intensifient pour trouver une issue perenne au conflit.