L’Égypte possède une richesse humaine exceptionnelle qui lui permettrait de réaliser une croissance économique sans précédent.
C’est ce qu’a affirmé Hassan Al-Khatib, ministre égyptien de l’Investissement et du Commerce Extérieur, lors du lancement de l’Initiative CIRA Care pour l’économie pastorale et le développement du capital humain.
Le ministre a souligné ce dimanche 12 janvier 2025 que le développement humain est une priorité majeure pour les dirigeants égyptiens, inscrite dans le programme de développement durable 2030.
Selon lui, investir dans le capital humain est la base essentielle de tout progrès économique et social. Il a ajouté que l’être humain est au centre du développement et capable de transformer les défis en opportunités.
Une main-d’œuvre qualifiée, abondante et à un prix compétitif
L’Égypte se présente comme l’éden des investisseurs. Il présente trois grands avantages sur le plan des ressources humaines. Son premier atout consiste en sa main-d’œuvre qualifiée d’environ 31 millions de personnes.
L’Égypte possède en outre une population très jeune. Enfin, les salaires compétitifs font du pays une destination attractive pour les investisseurs recherchant une productivité élevée à faible coût.
Conscientes de ces atouts, les autorités égyptiennes placent le développement humain et social au sommet de leurs priorités.
Elles y consacrent 42 % des investissements publics. Ces investissements se traduisent sur le plan de l’éducation et de la sécurité sociale (santé et emploi).
Comment l’Égypte soigne sa richesse humaine
Dans le domaine de l’éducation, l’État travaille à l’amélioration du système éducatif en développant les écoles techniques et technologiques et en adaptant les programmes scolaires aux besoins du marché.
L’objectif est d’atteindre 1 243 écoles techniques et 100 écoles de technologie appliquée d’ici 2027.
Dans le secteur de la santé, l’Égypte s’efforce de mettre en place un système de santé moderne et accessible. Les objectifs incluent la couverture de 85 % de la population par l’assurance maladie et l’augmentation des exportations de médicaments à 2 milliards de dollars.
Pour ce qui est de l’emploi, le pays vise à réduire le taux de chômage à 6,5 % d’ici 2027. Cet objectif sera atteint grâce au développement de la formation professionnelle, au soutien des travailleurs indépendants et à l’amélioration des conditions de travail, y compris pour les Égyptiens à l’étranger.
Pour le ministre Al-Khatib, l’investissement dans le capital humain est une démarche essentielle pour garantir un avenir prospère à tous les Égyptiens.