Afin de réduire les dépenses liées à l’importation du papier, l’État Égyptien se tourne vers la transformation des déchets de canne à sucre.
En effet, le général de corps d’armée Kamel El Wazir, vice-premier ministre chargé du développement industriel et ministre de l’Industrie et des Transports, a présidé la 21e réunion du groupe ministériel pour le développement industriel.
C’est ce qu’a rapporté la présidence du Conseil des Ministres sur sa page Facebook, ce 15 avril 2025.
Étaient présents à cette réunion l’ingénieur Mohamed Salah El Din, ministre d’État chargé de la production militaire, le Dr Mahmoud Esmat, ministre de l’Électricité et des Énergies Renouvelables, la Dre Yasmine Fouad, ministre de l’Environnement, la Dre Manal Awad, ministre du Développement Local, l’ingénieur Sherif El Sherbini, ministre du Logement, des Services Publics et des Communautés Urbaines, le général Mokhtar Abdel Latif, président de l’Organisation arabe pour l’industrialisation, l’ingénieur Mohamed El Sewedy, président de la Fédération des industries égyptiennes, le Dr Nahed Yousef et le Dr Rashid Youssef, président de l’Autorité égyptienne pour le développement industriel.
L’objectif principal de cette rencontre était d’identifier une meilleure utilisation de la bagasse, qui sont les déchets issus de la canne à sucre.
Ainsi, la réunion a permis d’examiner les mécanismes visant à optimiser l’utilisation des déchets de la canne à sucre.
L’objectif est de les convertir en intrants de production ou de les utiliser pour fabriquer de l’éthanol, au lieu de les brûler comme combustible alternatif au gaz naturel dans les sucreries.
De plus, le plan du ministère de l’Approvisionnement et du Commerce Intérieur visant à intégrer la bagasse dans de multiples industries, telles que les panneaux de particules et les panneaux de fibres de bois, a été présenté.
Dans ce contexte, le ministre a demandé à l’Autorité générale pour le développement industriel de se coordonner avec le ministère de l’Approvisionnement et la Fédération des industries égyptiennes pour encourager le secteur privé à injecter de nouveaux investissements dans ce domaine, en s’appuyant sur les dernières technologies.
Le but est de réduire la pollution résultant de la combustion de la bagasse et de maximiser ses bénéfices, tout en diminuant la facture d’importation des matières premières utilisées dans les industries du papier, du bois et des panneaux de fibres.