L’Égypte, un pays d’Afrique du Nord, se positionne en tête des producteurs mondiaux de dattes, avec une production annuelle d’environ 1,7 million de tonnes, selon le site Worldpopulationreview.
Ce chiffre place le pays devant l’Arabie saoudite (1,6 million de tonnes), l’Algérie (1,2 million de tonnes) et l’Iran (1 million de tonnes), confirmant son statut de géant dans ce secteur agricole stratégique.
La culture du palmier dattier, pilier de l’agriculture égyptienne, fait aujourd’hui l’objet d’un intérêt accru de l’État.
Le Dr Ezz El-Din Gad Allah, directeur du Laboratoire central des palmiers, explique que la production nationale a bénéficié ces dernières années de la culture de variétés à haute valeur commerciale, telles que les dattes Medjool et Barhi.
Résultat : les exportations, qui étaient de 45 000 à 50 000 tonnes, ont atteint 67 000 tonnes en 2024, générant des recettes de 88 millions de dollars.
Leader mondial des dattes : l’Égypte dépasse ses voisins d’Afrique du Nord
Le gouvernement égyptien mise aussi sur la diversification et la valorisation des variétés locales. L’Égypte compte aujourd’hui plus de 100 variétés, réparties entre dattes largement utilisées, variétés rares, très rares, indigènes et introduites.
Des noms comme Samani, Zaghloul, Hayani, Bint Aisha ou encore Skoti témoignent de cette richesse génétique.
Un vaste projet présidentiel de plantation de palmiers a déjà permis la mise en terre de 1,6 million d’arbres, avec des variétés à forte valeur ajoutée.
Ce programme devrait produire 250 000 tonnes supplémentaires de dattes et permettre d’atteindre un objectif ambitieux : porter la valeur des exportations à 400 millions de dollars d’ici 2029.
Grâce à ses efforts de modernisation, de valorisation des variétés locales et d’ouverture vers les marchés internationaux, l’Égypte ne se contente plus d’être le premier producteur mondial.
Elle s’impose désormais comme un acteur incontournable du commerce mondial de la datte.