L’Égypte, pays d’Afrique du Nord, donne un coup d’accélérateur à la mise en place d’une usine de fabrication de voitures particulières.
En effet, le mardi 10 juin 2025, le ministre des Travaux publics, M. Mohammed Shimi, a supervisé les derniers préparatifs en cours à l’intérieur de cette usine.
C’est ce qu’a indiqué la présidence du Conseil des ministres égyptien sur sa page Facebook.
L’usine a récemment été équipée de nouvelles lignes de production, incluant les unités d’assemblage, de soudage et de peinture, en prélude au lancement des opérations et au démarrage effectif de la production dans les prochaines semaines.
Conformément à la réglementation européenne, une voiture particulière — également désignée comme véhicule de catégorie M1 — est un véhicule automobile, dont le poids total autorisé en charge (PTAC) n’excède pas 3,5 tonnes.
Elle est généralement conçue pour le transport des personnes.
Cette visite d’inspection s’inscrit dans le cadre du suivi régulier de l’avancement des projets de développement exécutés par les filiales du ministère dans divers secteurs, notamment à la société Al-Nasr for Industry, située dans la région de Wadi Houf à Helwan.
Il est à noter que la société Al-Nasr Automobile a été fondée en 1959 comme la première entreprise égyptienne spécialisée dans l’industrie automobile.
Ainsi, elle a joué un rôle clé dans le développement du secteur industriel national.
L’usine s’étend sur une superficie d’environ 900 000 m² dans la région de Wadi Houf à Helwan, et comprend neuf unités de production.
Après une pause de 15 ans, la société Al-Nasr Automobile Production Company renoue avec l’activité, grâce aux efforts de Mohamed Al-Shimi en faveur de sa relance.
Ce retour à la production au sein de la société nationale Al-Nasr est considéré comme un tournant historique, marquant la réactivation de l’un des plus grands bastions industriels d’Égypte.
Cet exploit ouvre la voie à l’exportation de véhicules vers les marchés étrangers, contribuant ainsi à stimuler l’économie nationale, attirer de nouveaux investissements dans le secteur automobile, renforcer la dynamique de l’industrie locale, et réduire la pression sur les devises fortes.