L’Égypte a marqué un tournant historique en devenant le sixième pays au monde et le premier au Moyen-Orient et en Afrique à se lancer dans la fabrication de câbles sous-marins.
Jusqu’alors, cette industrie était dominée par les États-Unis, la Chine, le Japon, la France et la Norvège.
L’Egypte va exporter ses câbles sous-marins
Avec un investissement de 500 millions de dollars, la première usine égyptienne de câbles sous-marins a été implantée à Damiette sur une superficie de 500 000 mètres carrés.
Elle comprend une tour de 180 mètres de haut et sera entièrement dédiée à l’exportation.
Ce projet offre 2 000 nouvelles opportunités d’emploi et soutient 30 % des industries locales, contribuant ainsi au dynamisme de l’économie nationale.
Un plus pour la souveraineté numérique
Cette avancée permet à l’Égypte de réduire sa dépendance aux importations dans le domaine des télécommunications et de s’imposer comme un acteur clé dans le secteur des infrastructures numériques.
Elle s’inscrit dans le cadre du projet « 2Africa », le plus grand câble sous-marin mondial, destiné à améliorer la connectivité entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie.
Un expert international a salué cette initiative en déclarant qu’il ne s’agit pas seulement d’un progrès économique, mais d’une démarche stratégique qui renforce le rôle de l’Égypte dans l’avenir des communications mondiales.
Avec cette réalisation, le pays se positionne désormais parmi les leaders de l’industrie des télécommunications sous-marines.