Lors d’une réunion tenue ce 23 décembre 2024, au siège du gouvernement, le premier ministre égyptien, Mustafa Madbouli, a félicité Walid Jamaluddin, président de l’organe général de la zone économique du canal de Suez, pour les progrès réalisés dans le développement de cette région stratégique.
Située à proximité du canal de Suez, l’une des principales voies maritimes mondiales, la zone économique du canal de Suez offre un emplacement privilégié pour les investisseurs.
Avec une superficie de 455 km², elle abrite déjà 6 grands ports, 4 zones industrielles et emploie plus de 400 000 personnes.
Un accent particulier a été mis sur le développement de l’hydrogène vert dans la zone.
Walid Jamaluddin a présenté un plan ambitieux visant à faire de la région un hub mondial pour la production de ce vecteur énergétique propre.
Il s’agit des investissements massifs, une infrastructure solide et des synergies industrielles.
Déjà, 30 mémorandums d’accord ont été signés, dont 12 accords-cadres représentant un investissement total de 64 milliards de dollars ( 40361 milliards de FCFA) et une production annuelle estimée à 18 millions de tonnes d’hydrogène vert.
Par ailleurs, la zone dispose d’une infrastructure portuaire et logistique développée, ainsi que d’une station de dessalement en cours de construction.
Enfin, l’hydrogène vert pourra être utilisé pour alimenter les industries existantes dans la zone, telles que l’automobile, la pharmacie et les matériaux de construction.
Au-delà de l’hydrogène vert, la zone économique du canal de Suez offre de nombreuses autres opportunités d’investissement, notamment dans les secteurs suivants :
- Énergies renouvelables: développement de l’éolien et du solaire.
- Logistique: construction de nouvelles infrastructures portuaires et logistiques.
- Industrie: développement de nouvelles industries, notamment dans le domaine des matériaux de construction et du textile.