Pour s’imposer dans le secteur de l’automobile et de la construction navale, l’Egypte, pays d’Afrique du Nord renforce ses liens avec la Suède.
En effet, L’Autorité générale pour l’investissement et les zones franches a accueilli le deuxième Forum économique égypto-suédois en présence de 23 entreprises suédoises.
C’est ce qu’a rapporté la présidence des conseils des ministres égyptiens sur page Facebook ce 27 mai 2025.
Ce forum a pour but d’examiner les opportunités de coopération économique entre les deux pays et les meilleures solutions de financement pour les projets d’investissement et de commerce.
Ainsi, M. Hossam Heiba, directeur exécutif de l’Autorité, a déclaré que le gouvernement égyptien est passé ces dernières années d’un système d’incitations générales à un système d’incitations sectorielles, adaptées aux besoins de chaque industrie.
Par ailleurs, il a souligné que des stratégies spécifiques ont été élaborées pour les secteurs prioritaires, dont plusieurs correspondent aux atouts compétitifs de la Suède, comme l’automobile, l’ingénierie, les télécommunications, les technologies de l’information, ainsi que les énergies nouvelles et renouvelables.
De son côté, Moustafa Shekhoun, ministre plénipotentiaire chargé du commerce et vice-président de l’Autorité économique de la zone du Canal de Suez, a indiqué que les infrastructures de cette région sont capables d’attirer des investissements industriels dans des secteurs où la Suède est mondialement compétitive, notamment la construction navale et l’automobile.
Il a ajouté que l’autorité veille à établir des partenariats entre les usines de la zone économique et les écoles et instituts techniques pour fournir une main-d’œuvre qualifiée.
Concernant le financement de la coopération commerciale et d’investissement entre les deux pays, Mme Shereen El Sharkawy, première assistante du ministre des Finances pour les affaires économiques, a expliqué que l’Égypte est un marché solide en matière d’obligations internationales, outil essentiel de financement du développement.
Le gouvernement s’est récemment tourné vers les obligations vertes pour financer ses projets durables, et Mme El Sharkawy a invité les entreprises suédoises et européennes à y investir.