Après les affres de la crise sanitaire, l’ambition de l’Egypte, un pays d’Afrique du Nord, est de construire et de renover plus de 16 000 km de routes, des lignes de métro ainsi que des ports secs.
Ces projets du pays d’Afrique du Nord de 2022 à 2026 figurent dans un document publié par la Banque africaine de developpement.
De grandes ambitions pour le transport routier, ferroviaire et maritime
L’Égypte trace sa voie vers l’avenir à travers un ambitieux programme de modernisation de ses infrastructures de transport.
Face à la croissance démographique et à la demande accrue en services de mobilité, le gouvernement a fait du secteur des transports une priorité stratégique pour stimuler l’économie, renforcer l’intégration régionale et accroître les exportations.
L’objectif est clair : faire passer le taux de croissance du secteur du transport tout en augmentant sa contribution à la croissance économique nationale.
Pour y parvenir, les autorités misent sur le développement du transport routier, ferroviaire et maritime, en plaçant l’Égypte comme une plateforme logistique régionale incontournable.
Afrique du Nord : construction de routes et extension de lignes de métro
Depuis 2022, plus de 16 000 km de routes sont en cours de construction ou de rénovation à travers le pays.
Cela inclut 7 000 km de nouveaux axes routiers, ainsi que la réhabilitation de 9 600 km de routes existantes, notamment l’axe Le Caire-Assouan, qui fait partie intégrante du corridor africain menant jusqu’au Cap.
Dans le domaine ferroviaire, un vaste programme d’investissement public est en cours pour moderniser les infrastructures, acquérir du matériel roulant et établir de nouvelles connexions transfrontalières, notamment avec le Soudan et la Libye.
Le transport urbain n’est pas en reste, avec l’extension des lignes de métro dans la région du Grand Caire et l’introduction du métro léger destiné à desservir la nouvelle capitale administrative.
Développement de ports secs
Le secteur maritime bénéficie lui aussi de lourds investissements, notamment dans l’élargissement du canal de Suez, la construction de tunnels et de ponts pour améliorer la connexion entre le Sinaï et le reste du territoire, ainsi que la création de 11 ports secs destinés à renforcer la logistique intérieure.
Le gouvernement encourage activement la participation du secteur privé dans ces projets pour soutenir la dynamique de croissance nationale.
Ces efforts s’inscrivent dans la volonté de l’Égypte de répondre aux besoins d’une économie moderne et intégrée, en soutenant les échanges commerciaux et en facilitant la circulation des biens et des personnes à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières.