Afin de relier les pays africains et favoriser le développement du commerce, l’Égypte a lancé un projet de liaison routière traversant le Tchad et la Libye.
En effet, le vice-Premier ministre égyptien, également ministre de l’Industrie et des Transports, a participé au Forum international pour le développement des infrastructures à Nagamina, au Tchad.
À cette occasion, il a échangé sur le projet de liaison routière Égypte-Tchad-Libye.
le ministre a réaffirmé la volonté de l’Égypte de surmonter tous les obstacles pour accélérer la mise en œuvre de cette infrastructure essentielle.
C’est ce qu’a indiqué le bureau du premier ministre égyptien, ce 18 février 2025, sur sa page Facebook.
Par ailleurs, il a aussi rappelé les instructions du président Abdel Fattah Al-Sissi en faveur du renforcement des liens avec les pays africains.
Pour l’Égypte, cette infrastructure va bien au-delà d’une simple route. Elle constitue un axe stratégique pour l’intégration économique entre les trois pays et leurs voisins.
Aussi, ce projet vise à faciliter les échanges commerciaux, créer des emplois et améliorer les conditions de vie des populations concernées.
La liaison routière Égypte-Tchad-Libye s’étend sur 1 720 km et est divisée en trois tronçons :
- 400 km en Égypte, d’Al-Aweinat au port de Kufra.
- 390 km en Libye, reliant Kufra à la frontière tchadienne.
- 930 km au Tchad, de la frontière libyenne à Ibsha, en passant par Om Al-Jars.
Ainsi, les travaux ont déjà commencé en Égypte avec des entreprises locales.
En Libye, un mémorandum d’entente a été signé avec la société Arab Contractors pour les études et la conception.
Un accord similaire a été conclu au Tchad pour débuter les travaux entre la frontière libyenne et Om Al-Jars.