Une excellente nouvelle vient de tomber pour le Ghana, pays d’Afrique de l’Ouest : il va recevoir 18 milliards pour le bonheur de ses populations.
En effet, avec l’aide de la Banque de développement, le Ghana s’apprête à mettre un coup d’accélérateur dans le développement économique et la sécurité alimentaire.
Concrètement, la Banque de développement du Ghana (DBG) vient d’annoncer le déblocage imminent de 500 millions de cédis ghanéens (GH¢), équivalant à 18,32 milliards de francs CFA ou 32,13 millions de dollars, pour dynamiser le secteur agricole du pays et soutenir les PME qui y évoluent.
L’initiative a été dévoilée par le Dr Randolph Nsor-Ambala, PDG de la DBG, lors du récent Kwahu Business Forum qui s’est tenu à Mpraeso, dans le sud du Ghana.
« Il ne s’agit pas simplement de débloquer des fonds, mais de libérer un potentiel économique immense », a déclaré le dirigeant, soulignant l’approche holistique adoptée par l’institution.
Derrière les 18 milliards, une stratégie pour le secteur agricole du Ghana
L’investissement de 18 milliards s’inscrit dans une vision à long terme pour le Ghana, pays qui cherche à renforcer sa souveraineté alimentaire tout en générant des emplois à grande échelle. L
a particularité de ce programme réside dans son approche intégrée qui vise à soutenir l’ensemble de la chaîne de valeur agricole : des fournisseurs d’intrants aux distributeurs, en passant par les agriculteurs et les transformateurs.
La DBG ne se contente pas d’apporter un soutien financier. Elle propose également une assistance technique et des mécanismes de gestion des risques, essentiels pour transformer durablement le secteur.
Cette approche vise à surmonter les obstacles traditionnels qui ont limité le développement agricole du pays.
Le financement s’intègre parfaitement dans le programme de relance économique du gouvernement ghanéen, dont l’objectif principal est de garantir aux entreprises locales un accès à des financements abordables et adaptés à leurs besoins spécifiques.
Changer la perception du risque dans le secteur agricole
L’un des défis majeurs que la DBG s’efforce de relever est la perception du secteur agricole comme un domaine d’investissement à haut risque.
Traditionnellement considéré comme trop incertain par les institutions financières classiques, le secteur peine à attirer les capitaux nécessaires à son développement.
Pour inverser cette tendance, la banque travaille étroitement avec ses partenaires financiers afin de mieux évaluer et comprendre les spécificités du secteur agricole ghanéen.
Des programmes d’assistance technique et des dispositifs innovants comme les garanties partielles ou l’assurance agricole sont mis en place pour instaurer un climat de confiance autour de l’investissement dans ce secteur stratégique.