Ce pays d’Afrique de l’Ouest tient tête aux États-Unis et refuse de servir de « lieu de dépôt » pour des expulsés du territoire américain.
En effet, le Nigeria puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’oppose à accueillir sur son sol des migrants vénézuéliens expulsés des États-Unis, apprend des médias internationaux.
Selon les informations rapportées par le très célèbre média international BBC, le géant ouest africain n’entend pas céder aux « pressions de l’administration de Trump pour accepter des déportés vénézuéliens ou des prisonniers de pays tiers en provenance des États-Unis ».
À en croire le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Tuggar, Washington exercerait des « pressions considérables » sur les pays africains pour les faire accepter des migrants de différentes nationalités, mais en grande partie des vénézuéliens, expulsés du territoire américain.
Cependant, le Nigeria oppose une fin de non-recevoir aux États-Unis et refuse d’accueillir ces immigrés.
Le chef de la diplomatie nigériane a clairement fait savoir qu’Abuja « ne cédera pas aux pressions ».
Le ministre nigérian des Affaires étrangères a justifié ce refus par le fait que le géant ouest africain a lui-même ses propres problèmes.
»Nous avons déjà suffisamment de problèmes (…) Il serait injuste pour nous d’accepter 300 Vénézuéliens expulsés », a déclaré le ministre Yusuf Tuggar.
L’autorité ministérielle a par ailleurs tenu à rappeler que le Nigeria comptait déjà 230 millions de personnes.
Cette sortie d’Abuja intervient alors que les États-Unis menacent de restreindre les visas et surtout d’augmenter les tarifs douaniers pour tous les pays qui se refusaient à accepter sa politique d’expulsion.
Pour l’heure, l’administration de Donald Trump n’a pas encore réagi à cette sortie du géant de l’Afrique de l’Ouest.