Ce pays d’Afrique de l’Ouest construit son 1er terminal de GNL ; les Etats-Unis l’aident

2,7 milliards de pieds cubes par jour ce pays d'Afrique s'assure de ne jamais manquer de gaz naturel

Crédit photo : Cabinet Egypt

Les Etats-Unis vont considérablement augmenter leur influence en Afrique de l’Ouest à travers la vente de GNL.

En effet, la Sierra-Leone a signé un accord historique pour la construction d’un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) à Freetown.

L’accord prévoit la construction d’un terminal de GNL et son approvisionnement par l’entreprise américaine AG&P.

Cet accord fera de la Sierra Leone un fournisseur régional de carburant d’origine américaine pour répondre aux besoins énergétiques de l’Afrique de l’Ouest.

Le montant de l’accord se chiffre à 150 millions de dollars, à en croire l’Ambassade des Etats-Unis à Freetown.

Le GNL c’est quoi ?

Aujourd’hui, le monde évolue à une grande vitesse. L’énergie électrique est au cœur de cette évolution. Les pays africains veulent avoir des industries pour transformer leur propre ressource naturelle.

Ils ont besoin de l’électricité pour alimenter leur développement. Mais l’électricité n’est pas une manne tombée du ciel. Il faut la produire.

Quelques pays africains disposent pour cela de barrage hydroélectrique, de centrale solaire, etc. Mais ces infrastructures sont loin d’être suffisantes.

C’est en cela que le gaz naturel liquéfié ou GNL intervient. Essentiel à la production d’énergie électrique, le GNL est constitué en grande partie de méthane.

Etant donné que plusieurs pays n’ont pas les infrastructures pour produire du méthane, ils doivent l’importer.

Pour faciliter le transport du méthane, on le transforme en liquide en diminuant sa température à −161 °C. Sous cette forme, le méthane occupe 600 fois moins d’espace que sous sa forme usuelle. C’est cette transformation de méthane (un gaz naturel) en liquide qu’on dénomme par GNL.

Le GNL est acheminé par voie maritime pour le pays acheteur. Dans le cas de la Sierra Leone, le pays va importer son GNL depuis les Etats-Unis.

Grâce à cela, elle va avoir une grande quantité d’énergie pour financer son développement et même vendre à ses voisins.

Avec le GNL, les Etats-Unis veulent regagner leur place en Afrique de l’Ouest

Les relations de coopération entre la Sierra-Leone et les Etats-Unis se renforcent de jours en jours sur le plan économique.

Le mardi 1er juillet dernier, l’ambassadeur des États-Unis à Freetown, Bryan D. Hunt a souligné l’importance des relations entre les États-Unis et la Sierra Leone.

Il a déclaré que : « L’objectif permanent des États-Unis a été et demeure d’aider le peuple sierra-léonais à réaliser ses aspirations à la démocratie, à la prospérité économique et au bien-être social.

Nous continuerons à le faire, convaincus que l’autonomie et le bénéfice mutuel doivent servir de fondement à ces efforts. »

En se rapprochant de la Sierra-Leone à travers l’accord sur le GNL, les Etats-Unis espèrent contrecarrer l’influence grandissante de la Russie en Afrique de l’Ouest.

Le grand rival de la première puissance au monde a déjà réussi en monter en puissance dans des pays ouest-africains comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

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