Dans une opération de la lutte contre le trafic de stupéfiants en Afrique de l’Ouest, les forces anti-drogue nigérianes ont réalisé une saisie majeure à l’aéroport international Murtala Muhammed de Lagos.
En effet, une ressortissante thaïlandaise de 24 ans a été appréhendée en possession de 46 kg de cannabis de synthèse.
C’est un nouveau coup dur porté aux réseaux internationaux de trafic de drogue opérant dans la région après le coup de filet de janvier dernier.
Des efforts dans ce pays d’Afrique de l’Ouest
L’arrestation de Ms. Pattaphi Wimonnat, qui transitait via Doha sur un vol Qatar Airways, s’inscrit dans une série d’opérations d’envergure menées par la National Drug Law Enforcement Agency (NDLEA).
Lors de son interrogatoire, la jeune femme a révélé avoir été recrutée comme « mule » par un cartel international, moyennant une rémunération promise de 3 000 dollars pour le transport de la marchandise illicite.
Cette interception s’ajoute à une série de succès opérationnels significatifs pour les autorités nigérianes.
Depuis janvier 2025, ce sont plus de 5 tonnes de substances illicites diverses qui ont été saisies à travers le pays.
L’action des forces de l’ordre s’est notamment illustrée par le démantèlement d’une tentative d’expédition de 42,2 kg de cannabis ghanéen destiné au marché britannique, conduisant à l’arrestation de quatre suspects, dont le cerveau présumé de l’organisation.
Dans le cadre de sa campagne « War Against Drug Abuse » (WADA), la NDLEA multiplie les interventions sur l’ensemble du territoire nigérian.
Les récentes opérations ont notamment permis la saisie de 49 000 comprimés de tramadol dans le port d’Onne et plus de 500 kg de cannabis dans l’État de Nasarawa, démontrant l’ampleur du phénomène dans cette région d’Afrique de l’Ouest.
Le général Mohamed Buba Marwa, directeur de la NDLEA, souligne l’importance de ces succès qui témoignent de l’engagement résolu de son agence.
Cette mobilisation s’accompagne d’actions de sensibilisation menées dans les écoles et les communautésé
Ces efforts s’avèrent d’autant plus important que l’Afrique de l’Ouest devient progressivement une plaque tournante majeure du trafic international de drogue, nécessitant une vigilance accrue des autorités régionales.