Ce pays africain vote la castration pour les auteurs de viols sur enfants

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Crédit Photo : DR

C’est officiel, les auteurs de viols sur des enfants seront désormais castrés dans ce pays de l’Afrique de l’Est.

En effet, à Madagascar, les députés ont validé la castration pour les auteurs de viols sur enfants. Tout adulte qui sera désormais condamné par la justice pour viol sur un gamin subira simplement et purement une ablation de ses testicules.

Le projet de loi visant à instaurer de nouvelles règles pour les violeurs d’enfants a été adopté par les parlementaires.

C’est à la faveur d’une session ordinaire qui a eu lieu ce vendredi 2 février 2024 que, les députés malgaches ont approuvé à l’unanimité le projet de loi portant modification des articles du code pénal relatifs au viol et aux autres agressions sexuelles, tel que proposé par l’État.

Le projet de loi, ensuite validé par le Sénat, donne aux autorités compétentes la possibilité de recourir à la castration chirurgicale ou chimique pour les violeurs d’enfants.

Les explications des autorités malgaches

Dans un communiqué, la chambre basse du Madagascar a expliqué que « La réforme de cette loi découle de la prise de conscience croissante du nombre de crimes sexuels commis contre les enfants mineurs.

Son objectif est d’instaurer une dissuasion en introduisant de nouvelles sanctions et des répressions plus rigoureuses.

La loi redéfinit la notion de viol et prévoit des peines en fonction de l’âge des victimes, tout en cherchant à neutraliser les prédateurs sexuels par l’introduction de la castration chirurgicale ou chimique ».

Si l’ancienne loi avait prévu une peine allant de 5 à 20 ans de travaux forcés pour les personnes condamnées pour viol, le nouveau code quant à lui prévoit la condamnation à perpétuité assortie d’une possibilité de castration pour les auteurs de viol sur un enfant de moins de 10 ans.

« Si la victime a entre dix et treize ans, le prévenu devra subir une castration chimique en plus d’une peine de 15 à 20 ans de travaux forcés. Cette peine sera de 10 à 20 ans si la victime a entre 13 et 18 ans. En revanche, si l’auteur des faits est un mineur, il échappera à toute castration », a précisé la chambre base.

Si cette réforme a été félicitée par plus d’un, le directeur régional d’Amnesty pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, Tigere Chagutah quant à lui s’y oppose catégoriquement. Il dénonce une loi cruelle, inhumaine et dégradante.

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