Ce pays africain veut quitter la place du 2e pays le plus pauvre à une économie émergente d’ici 2040

Crédit photo: x.com/NtareHouse / Table ronde des investisseurs privés et des partenaires au développement au Burundi

Le Burundi, 2e pays le plus pauvre au monde, veut mettre les gaz pour devenir un pays développé dans un avenir proche.

Pour y parvenir, Bujumbura, capitale économique du pays, accueille ces 5 et 6 décembre 2024, la table ronde des investisseurs privés et des partenaires au développement.

L’évènement organisé sous le haut patronage du président burundais, Général Evariste Ndayishimiye, rassemble une multitude d’hommes d’affaires venus des 4 coins du monde.

« Bienvenue au cœur d’Afrique, au pays de lait et de miel, au pays de mille et une collines, au pays de mille et une potentialités.

Le Burundi se veut être un pays développé dans un proche avenir à travers la vision 2040-2060.

Il met à contribution ses partenaires dans la mise en œuvre de cette ambition à travers des partenariats mutuellement avantageux, pour l’exploitation de ses nombreux atouts naturels », peut-on lire sur le compte social de la présidence burundaise ce jeudi 5 décembre 2024.

pays pauvre
Crédit photo: x.com/NtareHouse

Le Burundi, un pays pauvre avec une immense richesse naturelle

Le Burundi veut devenir un pays émergent en 2024 et un pays développé en 2060. Actuellement, le pays affiche un niveau de pauvreté alarmant. 87 % de sa population vit avec moins de 1100 Fcfa/jour selon la Banque mondiale.

Son PIB par habitant est de 245,8 USD (153 100 Fcfa) en 2023 selon le FMI, contre 311,0 USD (193 800 Fcfa) en 2022. En 2022, le pays était classé 187/193 en termes de développement humain (IDH).

Le Burundi a d’immenses ressources. C’est le pays d’où part le fleuve le plus long du monde après l’Amazone. Il abrite le lac le plus profond du monde après Baïkal.

Ces atouts font du Burundi, un pays idéal pour la pêche, l’élevage et l’Agriculture. Mais, ce qui pourrait aider véritablement le Burundi, c’est sa richesse minière. Le Burundi occupe le rang de 1er producteur de terres rares en Afrique et 9e au niveau mondial.

Parmi les différentes ressources minières présentes au Burundi, le nickel est le plus prometteur avec des estimations de 6 % des réserves mondiales. Le gisement le plus important est celui de Musongati, pour des réserves exploitables estimées à 150 Mt.

Avec un tel riche potentiel naturel, le Burundi espère mobiliser les ressources et l’expertise nécessaires pour concrétiser ses aspirations.

Ces dernières années, le gouvernement burundais a mis en place des reformes économiques pour créer un environnement propice aux affaires. Ces réformes devraient permettre au pays d’attirer plus d’investissements privés.