L’Algérie, pays d’Afrique du Nord, montre une ambition sans commune mesure comme l’illustre l’objectif de dépasser les 230 000 milliards en termes de PIB.
En effet, c’est ce que traduit la position du président Abdelmadjid Tebboune. Concrètement, il a fixé un cap ambitieux lors d’une rencontre nationale avec les opérateurs économiques organisée sous le thème évocateur « Algérie 2025, l’année de la réussite économique ».
Le chef de l’État algérien a lancé un appel à la mobilisation générale des forces vives du pays pour atteindre un produit intérieur brut de 400 milliards de dollars, soit plus de 230 000 milliards de FCFA.
La vision économique du chef d’État entre dans une optique de diversification et de productivité, rompant avec l’ancienne dépendance aux hydrocarbures qui a longtemps caractérisé l’économie algérienne.
L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) n’a pas tardé à réagir, saluant avec enthousiasme cette orientation stratégique.
Dans un communiqué officiel publié le lundi 14 avril 2025, l’organisation a exprimé son « adhésion totale et son engagement sincère » à contribuer à ce qu’elle qualifie de « processus national ambitieux ».
« Nous mettons toutes nos capacités et notre expertise au service de la vision stratégique de l’État », a affirmé l’UGCAA, évoquant la construction d’une « Algérie nouvelle, forte par son économie, fière de son armée, et innovante par sa jeunesse ».
Le discours présidentiel a particulièrement mis l’accent sur le soutien aux startups et la libération de l’initiative économique.
Ces deux approches sont des leviers jugés essentiels pour atteindre l’objectif des 230 000 milliards de FCFA. En bref, la démarche reflète une volonté d’instaurer un « climat d’investissement stimulant et prometteur » selon les termes employés par l’UGCAA.
Pour ce pays d’Afrique du Nord qui célébrera bientôt ses 63 ans d’indépendance, l’enjeu est de taille.
L’Algérie cherche à édifier une économie « productive, diversifiée, transparente et durable », capable de générer des emplois pour sa jeunesse et de réduire sa vulnérabilité face aux fluctuations des marchés pétroliers et gaziers.
La feuille de route esquissée par le président Tebboune est perçue comme « inspirante » par les acteurs économiques nationaux.
Elle appelle à « unir et renforcer les efforts entre l’État et la communauté économique » dans une synergie qui, selon l’UGCAA, permettra de « construire un avenir à la hauteur des aspirations de notre peuple ».
Avec cet objectif de 230 000 milliards de FCFA pour son PIB, l’Algérie affirme clairement son ambition de rejoindre le cercle des économies émergentes dynamiques et de se positionner comme un acteur incontournable du développement économique africain.