Ce pays africain veut intégrer le Conseil de sécurité, même s’il n’aura aucun droit de véto

ONU : après 50 ans, ce pays d'Afrique succède à la Russie et prend la présidence du conseil de sécurité

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Pour la première fois, les États-Unis se montrent favorables à l’élargissement du Conseil de sécurité des Nations Unies à deux pays africains.

Cependant, cette ouverture ne s’étend pas au droit de veto. Selon Fanny Chauvin, correspondante de TV5monde à New York, les États-Unis cherchent ainsi à préserver leur influence au sein de l’organisation.

Tout comme les États-Unis, les autres membres permanents du Conseil de sécurité, ne souhaitent pas voir ce privilège dilué.

Actuellement, cinq pays, dont les États-Unis, disposent du droit de veto au Conseil de sécurité. Ces membres l’utilisent parfois de manière controversée.

Par exemple, avec la guerre en Ukraine, la Russie a bloqué plusieurs résolutions. De même, lors du conflit à Gaza, Washington a opposé son veto à toutes les résolutions condamnant Israël.

Ce droit, souvent perçu comme un frein aux décisions collectives, paralyse parfois l’action de l’ONU.

Face aux demandes croissantes de réformes, les cinq membres permanents résistent, proposant une réforme limitée qui préserve leurs prérogatives.

Cette approche suscite des frustrations parmi les autres membres de l’ONU, en particulier en Afrique. Les pays doutent de l’efficacité d’une réforme qui ne touche pas aux fondements du pouvoir décisionnel.

Pourtant, la RDC compte occuper l’un des deux sièges réservés à l’Afrique comme membres non-permanents du Conseil de sécurité.

Le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, est actuellement à New York pour soutenir sa candidature.